C'est entendu.

samedi 30 juillet 2011

[Alors quoi ?] Une dernière saillie contre l'esthétique chillwave et au lit ! [3ème Partie]




C'est le lot de toute mode et dès la publication de "Psychic Chiasms" de Neon Indian, les wavers commencèrent à apparaitre partout, dans les magazines papier, dans des émissions de TV branchouilles et il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que la chillwave inspire une caravane entière de copycats et autres opportunistes à la manque. Avant-même que l'album de Toro Y Moi ne paraisse, dès le mois de Décembre 2009, les hipsters se lancèrent dans une folle quête du leak taggé (*) "chillwave", espérant y dégotter le nouveau phénomène avant tout le monde et c'est à partir de là que le genre entra en expansion, les nouveaux artistes n'allant plus vers l'avant (en dehors de la saillie trompeuse de Toro Y Moi, donc) et se contentant de bidouiller autour de la formule dégagée par les pionniers, sans se poser de questions.




3. (Une chronologie de la maison chill depuis ses fondations)... jusqu'à son effondrement annoncé.


Pendant quelques mois, tout et n'importe quoi fut étiqueté chillwave par des journaleux spécialisés en récupération et qui n'y comprenaient rien. Tout comme à la fin des années 80 on rangeait sans distinction Black Flag et Mötley Crüe dans la catégorie "metal" et tout comme ces derniers mois le moindre disque de musique électronique est très rapidement labellisé "dubstep" parce que ça fait trendy, on qualifiait alors chaque disque un brin lo-fi de chillwave. La dream pop un peu chiante de Memory House, l'indie pop rêveuse de Wild Nothing et même Beach House et le rock étrange d'Ariel Pink. Tout y passait, du moment que ça garantissait une écoute plus attentive des indie kidz. Ce que ces disques avaient en commun n'était pas leur genre musical mais le fait qu'ils étaient presque tous dépourvus d'énergie, et souvent ennuyeux à mourir.

Pourtant une véritable industrie souterraine se développait déjà. De nombreux micro-labels tels Carpark, Lefse, ou d'autres encore plus minuscules (jusqu'à la création symbolique du label du blog gorillavsbear, Forest Family) produisaient tous ceux qui exprimaient le désir de suivre la tendance. C'est ainsi qu'on s'est retrouvé envahi pendant quelques mois de groupes aussi insignifiants que MillionYoung, Houses, Ducktails, Big Spider's back, Tanlines, Sun glitters, Work drugs, et des tonnes d'autres.

Un patchwork de pochettes bleues et vertes, avec des éclats de lumières et des visages figés. Un panorama de la basse-cour chillwave entre Octobre 2009 et Août 2011.
(cliquez sur l'image pour agrandir)


Certains se démarquèrent parce qu'au lieu de croire bêtement qu'il suffisait d'enregistrer des sons vaporeux et des voix en retrait et de les orner de photos floues bleues et vertes (Il ne faut pas non plus prendre le hipster pour un con. Un mouton fainéant, pourquoi pas, mais pas un débile profond), ceux-là ont eu la présence d'esprit d'écrire des chansons correctes, ou au moins d'essayer d'apporter leur pierre à l'édifice. Parmi eux, beaucoup de filles. Tout comme la première vague chill avait été menée par des jeunes hommes solitaires, la seconde fut l'apanage de jeunes femmes indépendantes. La plus marquante était Ramona Gonzalez, de Los Angeles, qui sous le pseudonyme Nite Jewel avait en réalité publié son magnum opus avant tout le monde, puisque "Good Evening" est paru fin 2008. En tant que précurseur, il n'avait alors pas eu l'impact qu'il aurait eu fut-il sorti un an plus tard, juste après "Psychic Chiasms" et ce fut pour tous ceux qui l'avaient raté une charmante redécouverte puisque n'étant pas influencé par les quatre Dalton de la chillwave, il apportait une vision différente. Sorte d'électro-disco minimale enregistrée à vingt mille lieues sous le Pacifique, la musique de Gonzalez semblait plus sale, plus expérimentale aussi que celle des garçons. Loin d'être une totale réussite, "Good Evening" donnait alors une dimension un peu moins lisse à la chillwave et Ramona ne se priva pas de surfer sur la vague en publiant quelques EPs, en collaborant avec l'électro-funker DâM FunK et en apparaissant sur le "Odessa" de Caribou, un cousin éloigné profitant du buzz sans se mouiller.



(Nite Jewel - Chimera, sur "Good Evening)

Parallèlement, des nanas encore plus ambitieuses se firent une petite place au soleil avec des albums se contentant du minimum syndical mais centrés autour d'un single convaincant. Parmi elles, Glasser, alias Cameron Mesirow, une petite peste de Boston, que la voix puissante et le collage pertinent d'Apply suffirent à propulser au rang de next big thing, quand bien même son album, "Ring", tombait à plat et White Hinterland, le groupe de Casey Dienel, qui n'hésita pas à prendre un virage artistique à 90° entre ses deux albums histoire de coller à l'actualité. En règle générale, toutes ces filles avaient enregistré plus ou moins le même disque d'électro pop beaucoup trop propre pour être vraiment de la chillwave, mais surfant sur l'esthétique et les codes du genre pour emporter l'adhésion des médias indés. D'une certaine façon, elles n'étaient en réalité que des ready-made de l'électro pop attirante mais sans profondeur aucune qui existait depuis des années déjà et qui continue d'exister aujourd'hui. Prenez Austra, le groupe de Katie Stelmanis, dont le premier album sorti en 2011 et à l'esthétique assez sombre aurait sans doute été orné de bleu-vert étincelant et lo-fi-isé s'il était paru un an plus tôt. Le fait est que la chillwave n'est plus à la mode et que ce sont des nanas comme Zola Jesus, Chelsea Wolfe ou Liz Bougatsos (de Gang Gang Dance) que l'on voit dans les magazines, alors pour les sangsues comme Stelmanis, il est question de s'adapter. Sur la récente compilation "Stroked", un hommage au premier album des Strokes fomenté par le webzine Stereogum, Austra pousse d'ailleurs encore plus loin son imitation du revival cold wave mou du genou qui sévit ces dernières semaines, et même Frankie Rose, batteuse des Dum Dum Girls, des Vivian Girls (soit deux groupes ayant déjà surfé allègrement sur la vague du shitgaze sans jamais se mouiller) et des Crystal Stilts ne se prive pas d'interpréter Soma à la façon d'une gothique emo sous Prozac. Ce genre de musicien(ne)s sont des coquilles vides incapables de créer quoi que ce soit de personnel et ils ont toujours existé, il n'y avait pas de raison que la chillwave soit épargnée. Même si Mesirow semblait posséder une voix plus intéressante que les autres, toutes ces filles donnaient l'impression de chanter exactement de la même façon. C'était déjà le cas avec les premiers larrons (même si Alan Palomo possédait un peu plus de caractère que ses concurrents) mais là ça devenait exaspérant. Mesirow, Deniel, Gonzalez et même des outsiders comme Denise Nouvion de MemoryHouse ne changeaient pas d'un iota la valeur éprouvée du chant éthéré en retrait qui fait rêver les jeunes filles. Bref, on s'emmerdait. Et une fois ces filles oubliées, d'autres disques ennuyeux arrivèrent les uns après les autres, de Baths à Com Truise en passant par Small Black, tous les seconds couteaux chillwave faisaient leurs classes trop tard, bien trop tard, et sans aucune motivation ou quelque nouvelle idée à proposer. C'est presque un miracle si certains attiraient encore l'attention des plus tenaces, ou alors fallait-il que l'ombre d'un nouvel élément plane au-dessus d'un disque, comme le dub que l'on sentait poindre à l'écoute du "936" de Peaking Lights, en Février 2011, sans que l'impression ne suffise à redonner espoir.



(Com Truise - Broken date, sur "Galactic Melt")


Pourtant, au début de 2011, les vétérans ont fait leur retour en annonçant chacun la publication d'un album pour le courant de l'année et par voie de conséquence une troisième vague, celle peut-être du renouveau ou en tout cas la promesse qu'avec les quatre mousquetaires originaux on aurait droit sinon à des manifestes avant-gardistes tout du mois à de bons albums de chillwave. En Février, Chaz Bundick publia le troisième album de Toro Y Moi (un premier était sorti en 2008 mais tout le monde s'en foutait alors et tout le monde s'en fout aujourd'hui), intitulé "Underneath the Pines", initialement prévu pour paraitre lui aussi en 2010. Une pochette foutrement laide mais étonnamment saisissante par sa composition donnait envie de croire en celui qui passait alors pour le plus productif des quatre puisqu'entre Février 2010 et Février 2011 et ses deux albums, un nombre étonnant de concerts, d'apparitions sur le net, de remixes, de clips (tous plus emplis de clichés chillwave les uns que les autres) et de nouveaux morceaux avait comblé les médias web et les fanatiques. De mon côté j'attendais un long format pour me faire une idée plus précise des ambitions de Bundick.


(Toro Y Moi - Go with you, sur "Underneath the Pine")

Le jugement sans appel déclare d'emblée non-coupable l'accusé Bundick de toutes les charges d'inspiration folktronica qui pesaient sur lui. Plus aucun clin d’œil appuyé à Bibio cette fois-ci et c'est dans une autre direction que le musicien décide d'orienter ses compositions. La basse, terriblement en avant, et souvent très inspirée semble donner du corps aux chansons somme toute toujours aussi inoffensives et mollassonnes servant de base au travail de Bundick, lequel poursuit sans relâche son idée selon laquelle chanter de sa voix de fausset timide et doubler sa voix peut passer. A vrai dire, si ça n'est pas ce que l'on aurait pu prévoir, l'album parait fonctionner plutôt bien. Les chansons ne sont pas fantastiques ou ingénieuses mais en bossant particulièrement ses arrangements, Bundick a apparemment décidé d'enregistrer une sunshine pop nouvelle façon, moderne par le choix des sons, classique par la technique employée et piochant quelques idées (dont cette basse qui groove) chez les revivalistes de la fin des années 90 (et notamment Sean O'Hagan de The High Llamas et Stereolab). En faisant ce choix, Bundick a certes été courageux d'un point de vue artistique (se lancer dans un album de sunshine pop à tendance easy listening, avec ce que ça implique comme travail n'est pas mince affaire) mais n'a fait que bosser pour sa pomme en s’éloignant de la chillwave, sans rien y apporter de neuf. Qui plus est, si l'album est plutôt réussi, il ne fait rien pour arranger l'image lisse et superficielle trimballée par sa voix, son visage de nounours et ses clips, tous plus irritants les uns que les autres. Une semi-victoire personnelle qui ne convaincra que les amateurs de subtilité pop mais dénote peut-être un éclair d'intelligence derrière les lunettes rondes et le visage poupin : en repoussant la sortie de son album, peut-être Bundick a-t-il senti le vent tourner et peut-être a-t-il alors envisagé de quitter le navire avant de couleur avec ?


(New Beat par Toro Y Moi - un clip de chillwave se regarde sur Vimeo et pas ailleurs)


En qui croire ? Début juillet, Memory Tapes et Washed Out sortaient respectivement leurs second et premier album et si l'on se laissait aller à une considération un brin idiote on dirait qu'il suffit de voir quel label a publié chaque album pour en prédire le contenu. De fait, "Player Piano", l'album de Dayve Hawke, lequel a pourtant déjà prouvé qu'il pouvait assurer sur la longueur d'un LP, est publié chez Carpark, un tout petit label tandis que "Within and without", le premier essai en long format d'Ernest Greene parait chez Sub Pop, une maison d'une toute autre ampleur (on y a vu depuis la fin des années 80 des pointures comme... Nirvana, vous connaissez ? Et plus récemment No Age, Beach House et bien d'autres). De là à penser que la première somme de l'un a davantage convaincu que la poursuite expérimentale de l'autre, il n'y a qu'un pas que l'on pourrait hésiter à faire. Dans la mesure où j'ai écouté les deux disques, je ne vais cependant pas me gêner et déclarer tout de go que si j'avais dû choisir entre les deux disques et n'en signer qu'un, j'aurais choisi celui de Washed Out.


(Memory Tapes - Wait in the dark, sur "Player Piano")

D'un point de vue formel, "Player Piano" est pourtant bien plus aventureux. Hawke est toujours obsédé par son ambition de créer une indie pop exigeante où les collages, les samples et les idées fusent. Un bon point de départ malheureusement miné par de pauvres choix esthétiques, de la pochette aux sons inattendus qui ornent certaines chansons comme cette espèce de synthétiseur à gerber sur la fin de Wait in the dark ou d'autres très très rétro (sur Today is your life ou Yes I know) qui ramènent directement à Orchestral Manoeuvres in the Dark. Une chose est sûre, ça n'a plus rien de chillwave. Ce n'est pas lo-fi, ça ne ressemble plus au travail d'un homme seul et s'il reste des beats électroniques, la batterie a aussi sa place dans le processus. La chillwave était déjà un genre dont la définition tenait plus ou moins bien debout mais considérer cet album comme de la chillwave reviendrait à tagger ainsi des groupes comme Galaxie 500 ou Piano Magic. Après la défection de Toro Y Moi, c'est au tour de Memory Tapes de passer la main pour continuer sa route avec un album intéressant même s'il ne parvient pas à aller au bout de son ambition...



(Yes I know par Memory Tapes)


... alors que, de son côté, le "Within and without" de Washed Out n'abandonne pas la chillwave, même le temps d'aller pisser. Greene nage dans son élément et se laisser aller à tous les caprices qui lui passent par la tête. Et c'est exactement ce que tout le monde voulait, certainement ce que Sub Pop attendait de lui, et probablement ce que les fanatiques du "Life of Leisure EP" espéraient pour le format album. Un concentré pur jus de chillwave avec les synthés noyés dans la réverb' qui vont bien, les beats lo-fi étouffés, la voix diluée dans le mix et une mentalité pop qui ne néglige aucune chanson (toutes des tubes potentiels prêts à illustrer la prochaine publicité TV pour SFR, les produits laitiers ou une quelconque police d'assurance). Ernest Greene a comblé le web, ses fans, son label et les réalisateurs de feel-good movies qui pourront piocher dans l'album pour illustrer la scène de baiser tant attendue à la fin de leur prochain film.



(Washed Out - Amor Fati, sur "Within and without")

Au point qu'en étant le seul à ne pas réellement sortir des sentiers battus (le passage chez Sub Pop aura tout de même joué sur les arrangements et on entend par exemple des violons sur Far Away), Greene perpétue la chillwave, avec probablement un certain succès (le disque est sorti depuis moins d'un mois, il est encore difficile d'en juger mais je le pense rodé pour atterrir dans bon nombre de tops de fin d'année) mais au prix de l'originalité et de l'excitation. C'est du Washed Out, bon, et sur un format plus long on a peut-être le temps de s'ennuyer, surtout lorsque les tempos ralentissent et que l'on commence à se demander si l'on n'est pas en train d'écouter la bande originale d'un film érotique ou alt-porn, mais après tout, Greene a fait ce que l'on attendait de lui. Sans faute de goût particulière, il a enregistré un album conçu pour accompagner les hipsters en vacances. Sans savoir que ce disque attendu depuis deux ans serait probablement la nécrologie décomplexée de la chillwave, explorant tout son maigre potentiel et terminant de prouver ses limites, que les autres ont préféré franchir.



(A dedication par Washed Out)



Il reste pourtant un membre du Club des Quatres dont le retour n'est pas encore accompli. Alan Palomo publiera en effet "Era Extraña", le second LP de Neon Indian, le 13 Septembre prochain et je ne peux décemment pas parier impunément sur la musique qu'il produira.... Mais je peux m'y essayer puisqu'un premier single a été livré il y a quelques jours.








(Donnez votre adresse mail et téléchargez Fallout)


A vrai dire, depuis "Psychic Chiasms", Palomo avait déjà publié quelques singles allant dans ce sens et la direction prise n'est pas suffisamment claire pour en tirer des conclusions mais on peut d'emblée dire qu'en partant des codes de la chillwave, et sans s'encombrer de ses précédentes ambitions psychédéliques, Palomo semble aller vers une électro pop à synthés vintage dont l'unique propos et l'unique but est d'être "cool" et en ce sens, il fera sans doute mouche puisqu'avec ce genre de morceau qui se voudrait presque glam, il convaincra tout hipster qui se respecte, lequel pourra chiller (*2) en toute impunité sans se poser la moindre question. Je ne pense pas prendre un gros risque en pariant sur un destin parallèle et similaire à celui de "Within and without" pour "Era Extraña" : succès critique, clips foisonnants et une belle chance d’atterrir dans les tops albums 2011. Le temps nous le dira.


Épilogue

On peut honnêtement se demander pourquoi j'ai écrit cet article. La chillwave n'est qu'une mode parmi d'innombrables autres, qui n'a pas duré bien longtemps et qu'une minuscule frange du public a suivi. Qui plus est, je n'ai moi-même (et vous avez dû vous en rendre compte à la lecture de ces lignes) pas été subjugué par un grand nombre des disques parus depuis deux ans. On peut même dire que je suis très critique vis à vis de la chillwave, qui n'aura pour moi été excitante que le temps de trois ou quatre disques et qui aura contribué à l'essor d'une mentalité répugnante chez une grande majorité des artistes indépendants (américains principalement) et qui perdure aujourd'hui sous couvert d'autres codes esthétiques. Ma préoccupation première était de vous proposer non pas une rétrospective de la chillwave elle-même parce que ce genre n'est pas très important dans l'histoire de la musique pop, mais plutôt une rétrospective. Celle d'un sous-genre musical, de préférence très éphémère, et la chillwave était le parfait sujet pour moi puisque je l'ai vécue de ses prémisses jusqu'à sa fin (ces derniers jours, ce qui tombe plutôt bien). Elle est encore d'actualité (plus pour très longtemps) et dans les mémoires et elle est suffisamment symptomatique de pratiques et de mentalités plus larges pour être pertinente. A ceux parmi vous qui ne suivent pas l'actualité de suffisamment près pour se rendre compte des mouvements de mode, je tenais à présenter le parcours classique d'une mode musicale, de l'excitation de ses prémisses à la recherche frénétique de nouvelle sensation, des premières déceptions au désintérêt, en passant par la théorisation, la contamination mutuelle du mode de vie par les sons et vice versa et la récupération par les opportunistes. Certains l'ont fait pour d'autres mouvements (le punk rock en 1977, le hardcore entre 79 et 84, etc) ou modes (le shoegaze entre 87 et 91, le glam metal entre 84 et 88, etc) et j'ai toujours aimé lire ces comptes rendus à la fois historiques, personnels et sociologiques. J'espère vous avoir transmis le même sentiment de partager un bout d'histoire de la musique, même si la musique ne vous a pas convaincus.


Joe Gonzalez

(*1) : Sur certains moteurs de recherches, ou certains outils de partages (comme What.CD), les internautes partageant la musique en toute illégalité classent les nouvelles sorties (des albums pas encore disponibles dans le commerce) qui viennent d'être "leakés" sur internet dans des catégories (tags) pour optimiser les recherches des autres utilisateurs et notamment les genres musicaux.

(*2) : chiller = se la couler douce.

9 commentaires:

  1. Pourquoi ce changement de "taille" du texte au début de l'épilogue ? A part ça y'a deux trois coquilles qui, corrigées, donneraient plus de splendeur à l'article.

    Tu as réussi à me passionner pour un truc que je connais pas et dont je me tape complètement. En fait tu as rempli ton cahier des charges établi dans l'épilogue. C'est balèze. C'était mission impossible et finalement c'est mission accomplie, bravo Com Truise !

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  2. Le problème de taille était dû à une erreur étrange dans le code HTML que j'avais loupée avant de publier l'article, c'est réparé. Par contre, si tu peux signaler les coquilles que tu as vues, je suis preneur !

    Et merci pour tes compliments, ça me fait bien plaisir, parce que j'ai mis beaucoup de temps et d'énergie dans cette série d'articles et si le but est atteint je suis heureux.

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  3. T'as fait une faute à "Taureau et moi". Sérieux quoi, entre ce nom de merde et la pochette dégueulasse, y'a plus de chances que je m'enfile une salade de céleri-rave qu'un album de ce gars.

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  4. Très chouette, Joe. Très complet et finement observé. :)

    Soit dit en passant, j'aime plutôt bien l'album de Glasser, globalement, c'est à dire même au-delà du single. Je crois que theneedledrop est fan. (et au fait : elle est de Boston ou de Californie, Cameron Mesiro ? :p)

    Quant au second album de Memory Tapes : il m'a déçu. Je ne pense pas que je l'écouterai beaucoup...

    Le reste n'a pas titillé ma curiosité, pas assez ma came pour ça.

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  5. @Joseph K : on est d'accord ahah :)

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  6. De ce que j'en sais, Mesirow est née à Boston et vit actuellement en Californie.

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  7. "On peut honnêtement se demander pourquoi j'ai écrit cet article." Très bon résumé, et bel honnêteté de ta part que de le reconnaitre.

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  8. Si vous lisez l'anglais et que vous désirez lire des points de vue différents ou parallèles :

    http://www.pitchfork.com/features/why-we-fight/8009-why-we-fight-16/

    http://nymag.com/daily/entertainment/2011/07/vultures_a_brief_history_of_ch.html

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  9. J'ai écouté Washed Out après avoir voté pour l'élection de l'album de juillet-août sur facebook, histoire d'être sûr ; et j'ai donc bien fait de choisir l'album de War on Drugs, car c'est vraiment pas mon truc. :{

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