Venu du fin fonds du Canada (c'est à dire Toronto), découvert lors de la dernière édition du festival Les Femmes s'en Mêlent, le trio le plus intéressant du moment en matière d'électropop se nomme Austra.
Le contraste d'une voix de femme très caractéristique, avec ses manies (parmi celles de Katie Stelmanis il y a cette étrange façon de prononcer le mot darkness tout au long de l'album : dorkniiiiz), sa personnalité... et d'une électropop exigeante, plutôt sombre mais faisant la part belle aux accroches mélodiques, vous l'avez deviné, nous rappelle forcément The Knife et surtout Fever Ray.
Et pourtant, le propos d'Austra est tout autre. Les vocalises de sa chanteuse semblent passer au premier plan, laissant expérimentation et aventure au duo suédois aiguisé pour se tailler la part du lion d'un éventuel (et tout à fait envisageable) succès public. Imaginez-les plutôt comme des Abba alternatifs, pas vraiment disco mais tout à fait à l'aise dans leurs bottes aux côtés d'autres représentants de leur catégorie (Glasser, notamment, avec qui ils ont déjà tourné en France) : l'électronique au service du lyrisme féminin.
Avec l'aide de deux singles efficaces (préférez Beat and the Pulse à la répétitive et un brin gonflante Lose it, cependant), la promotion du premier album du groupe ("Feel it break", chez Domino, dont vous êtes en train d'écouter la chanson d'ouverture) suit son cours et ne vous étonnez pas s'il vous arrivait de voir Austra invité sur des plateaux de télé, prochainement. Ni du contraire.
Avec l'aide de deux singles efficaces (préférez Beat and the Pulse à la répétitive et un brin gonflante Lose it, cependant), la promotion du premier album du groupe ("Feel it break", chez Domino, dont vous êtes en train d'écouter la chanson d'ouverture) suit son cours et ne vous étonnez pas s'il vous arrivait de voir Austra invité sur des plateaux de télé, prochainement. Ni du contraire.
Joe Gonzalez
P.S. : Austra jouera au Point Éphémère le 27 Juin prochain.
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