C'est entendu.

mardi 19 juillet 2011

[Tip Top] Atmosphères, concepts et univers sonores : l'ambient en onze disques et vingt-six paragraphes

L'ambient est parfois mal compris ou considéré comme de la "sous-musique". Il est vrai, après tout, que l'idée d'un album conçu pour être écouté en fond sonore peut sembler risible : autant trouver un ascenseur confortable et écouter y passer une heure, non ?


On pourrait d'ailleurs arguer que toute musique conçue pour assurer une fonction particulière (une musique de film, par exemple) serait, d'office, subordonnée à cette fonction et donc limitée dans son ambition et ses possibilités. Ce qui est un point de vue discutable (il existe d'excellentes bandes originales, qui dépassent largement les frontières de leur "usage" au sein du film en question), mais qui surtout ne peut s'appliquer qu'à quelques rares disques d'ambient ("Somnium" de Robert Rich, par exemple, longue composition de sept heures censée favoriser le sommeil — que je qualifierais volontiers de surestimée mais je n'ai jamais essayé de l'écouter en dormant).

Eno ne fait pas de la musique pour ascenseurs, il fait de la musique pour aéroports.
C'est ça, l'ambition.

Si les premiers disques classables dans l'ambient peuvent dater du début du XXe siècle voire de la fin du XIXe (selon la définition qu'on a du genre, on peut ou non y inclure la "musique d'ameublement" d'Erik Satie), le terme "ambient" est né en 1978 avec la sortie de "Ambient 1: Music for Airports" de Brian Eno. Ce dernier a eu l'idée d'enregistrer une telle musique après un séjour à l'hôpital où, alité, il avait demandé à écouter un disque — qui lui fut passé sur un lecteur défectueux et à trop faible volume, ce qui l'empêcha d'apprécier la musique comme il le voulait et le força à n'entendre que quelques notes sur un fond plus ou moins indistinct. Eno finit pourtant par s'habituer à cette écoute, et se mit après coup à concevoir les fondations de l'ambient. On peut trouver ces principes dans les liner notes de certaines éditions de Music for Airports :


(1/2, sur "Ambient 1: Music for Airports")

The concept of music designed specifically as a background feature in the environment was pioneered by Muzak Inc. in the fifties, and has since come to be known generically by the term Muzak. The connotations that this term carries are those particularly associated with the kind of material that Muzak Inc. produces — familiar tunes arranged and orchestrated in a lightweight and derivative manner. Understandably, this has led most discerning listeners (and most composers) to dismiss entirely the concept of environmental music as an idea worthy of attention.

Over the past three years, I have become interested in the use of music as ambience, and have come to believe that it is possible to produce material that can be used thus without being in any way compromised. To create a distinction between my own experiments in this area and the products of the various purveyors of canned music, I have begun using the term Ambient Music.

An ambience is defined as an atmosphere, or a surrounding influence: a tint. My intention is to produce original pieces ostensibly (but not exclusively) for particular times and situations with a view to building up a small but versatile catalogue of environmental music suited to a wide variety of moods and atmospheres.

Whereas the extant canned music companies proceed from the basis of regularizing environments by blanketing their acoustic and atmospheric idiosyncracies, Ambient Music is intended to enhance these. Whereas conventional background music is produced by stripping away all sense of doubt and uncertainty (and thus all genuine interest) from the music, Ambient Music retains these qualities. And whereas their intention is to 'brighten' the environment by adding stimulus to it (thus supposedly alleviating the tedium of routine tasks and levelling out the natural ups and downs of the body rhythms) Ambient Music is intended to induce calm and a space to think.

Ambient Music must be able to accomodate many levels of listening attention without enforcing one in particular; it must be as ignorable as it is interesting.


— Brian Eno, September 1978

(Joseph Mallord William Turner)


Si ce manifeste ne correspond pas au credo de tous les artistes classés dans l'ambient, plusieurs points méritent néanmoins d'être soulignés :
  • l'idée qu'il est possible de créer de la musique basée sur une certaine ambiance, une certaine atmosphère sans pour autant se limiter au niveau musical ;

  • le fait que l'ambient ne cherche pas forcément à "meubler" ou à rendre un environnement sonore "agréable" (ce qui peut être considéré comme un corollaire du premier point : l'ambient ne se limite pas à des mélodies douces et à des drones apaisants) ;

  • l'idée que l'ambient est une musique qui ne fonctionne pas qu'exclusivement en fond sonore, mais qui peut s'écouter à plusieurs niveaux d'attention.

(Marilyn Kirsch)


Là où l'on peut éventuellement discuter du bien-fondé des ambitions d'Eno, c'est quand il parle de créer un répertoire réduit mais polyvalent qui conviendrait à une grande variété d'humeurs et d'atmosphères. Il y a des exceptions, bien sûr (et nous en verrons quelques-unes), mais la plupart des musiciens ambient dont l'œuvre est digne d'intérêt ne sont pas ceux qui tentent de s'attaquer à tout type d'atmosphère, mais ceux qui développent un univers sonore particulier, idiosyncratique (et pas forcément facile d'accès). En fait, on pourrait presque diviser les albums d'ambient en deux catégories : ceux qui "harmonisent" notre environnement, le changent d'une manière discrète mais perceptible ("Music for Airports" en est l'exemple-type, même s'il pêche à mon avis par une trop grande universalité — et je dois avouer que 1/1 m'ennuie —), et ceux (sans doute les plus intéressants) qui transportent l'auditeur autre part. Dans tous les cas, il ne s'agit pas simplement de "meubler" un environnement sonore, ni d'agrémenter quelques moments, mais de changer notre perception.

À cela, on pourra rétorquer que les bons albums appartenant à d'autres genres "transportent" l'auditeur tout aussi bien ; la différence est qu'un disque composé de chansons ou autres structures classiques/évolutives présente quelque chose de plus fourni et de plus défini, qui pourrait se comparer à la représentation d'une action en déroulement ; alors que l'ambient présente un environnement, un champ que l'auditeur est libre d'interpréter, et qui se rapproche plutôt de la représentation d'un paysage. C'est un espace qui fait appel à l'imagination plutôt qu'un vide (sauf quand la musique est ratée).


(Pierre Soulages)


L'ambient n'est pas à confondre avec le "downtempo" (musique "posée", souvent électronique avec des beats lents, parfois apparentée au trip-hop), avec la techno ou la house minimales (bien que ces genres puissent se combiner avec l'ambient, comme chez Vladislav Delay) ni avec le "drone", qui n'est au final qu'un type de son (un son, une note ou un accord maintenu pendant une longue durée) souvent utilisé dans l'ambient mais également dans d'autres genres. Les apparences sont parfois trompeuses, et tout album d'ambient n'est pas forcément composé de drones ou dénué de voix et percussions (on peut citer pour exemple l'ambient techno de The Field, qui ressemble à de la techno à première vue) ; et inversement, tout disque de drone n'est pas de l'ambient (les compositions d'Andrew McKenzie, alias The Hafler Trio, sont souvent classées à tort dans l'ambient alors qu'elles nécessitent un bon degré d'attention — et même d'analyse — pour être appréciées). On peut même trouver des disques de rock qui s'écoutent comme de l'ambient ("Pygmalion" de Slowdive en est un parfait exemple à mes oreilles : de l'ambient shoegaze ?), même si de trop grandes dynamiques, une trop grande "action" dans la musique la font passer dans un autre genre (je trouve toujours erroné de voir Ben Frost classé dans l'ambient vue la violence de sa musique). Au final, malgré des tendances très répandues au niveau des structures musicales, on pourrait dire que ce qui fait un disque d'ambient, c'est une certaine abstraction évocatrice, une emphase sur l'atmosphère et surtout un espace libre pour l'interprétation et l'imagination — ce qui est une définition plutôt subjective et critiquable, mais qui me paraît plus parlante qu'une définition basée sur la forme…


(Zao Wou-Ki)




Aphex Twin — Selected Ambient Works, vol.II

"Selected Ambient Works 85-92", le premier album d'Aphex Twin, portait mal son titre : quelques pistes de l'album pouvaient être classées dans l'ambient techno, mais la plupart étaient basées sur des beats trop rapides, trop proéminents et des mélodies synthétiques nettement trop présentes pour que le disque puisse s'écouter comme de l'ambient (ce qui n'enlève rien aux autres qualités de l'album). Il en va tout autrement de ce deuxième volume, nettement plus dépouillé, plus difficile, plus étrange et plus sombre… À part Blue Calx, chacune des 23 à 25 pistes de ce double album est identifiée non par un nom mais par une photographie, souvent floue ou indistincte — ce qui est finalement tout à fait approprié. (*) Les boucles dissonantes, surfaces apaisantes ou inquiétantes, rythmes lents, faibles et lointains ou autres nappes d'outre-tombe auxquelles elles sont associées virent souvent au dark ambient et peuvent même paraître dérangeantes ; mais cela n'enlève rien à leur beauté, souvent onirique ou cauchemardesque. "Selected Ambient Works, vol.II" n'est peut-être pas le disque le plus représentatif d'Aphex Twin (si tant est qu'un tel disque existe), mais pour moi, écouté dans les bonnes conditions (préférez l'écoute nocturne), c'est son plus bel album.




(*) Les fans leur ont néanmoins donné des surnoms pour s'y retrouver ; si vous vous y perdez, cette aide graphique qui lie toutes les pistes à leurs surnoms, photos, durées et places dans les différentes éditions de l'album vous aidera peut-être !




Biosphere — Substrata

Les albums de Biosphere (musicien norvégien, de son vrai nom Geir Jenssen), suivent souvent des concepts précis et des ambiances différentes tout en gardant un style caractéristique, entre l'ambient et l'ambient techno minimale, parfois qualifié d'"arctic ambient" en raison de la froideur qui en émane. Ce qui se vérifie sur le très beau "Substrata", en général considéré comme son meilleur disque et que l'on recommandera vivement aux amateurs de grands espaces glacés. Cela dit, on aurait tort de s'arrêter là…



(Chukhung)




Biosphere — Shenzhou

…car si la biographie de Jenssen est parfois inégale, elle vaut le coup d'être explorée, vue la variété qu'elle présente. Ainsi, dix des douze pistes de "Shenzhou" sont basées sur des compositions de Claude Debussy (plusieurs sont tirées de son Poème Dansé), dont Jenssen ne garde qu'un fragment sur chaque piste. L'effet est étonnamment chaud et apaisant. Un album parfait pour les nuits d'été. (Et si vous voulez une troisième recommandation, essayez "Dropsonde" et ses influences jazz !)



(Ancient Campfire)




Global Communication — 76:14

Un chef d'oeuvre de l'ambient (car oui, ça existe), "76:14" semble raconter un film à lui tout seul. Après plusieurs pistes tour à tour inquiétantes et reposées où les arrangements au synthétiseur semblent évoquer un voyage irréel, des vues fantastiques sans tomber dans le ridicule (les compositions sont irréprochables), l'album part sur de l'ambient house où le disque atteint son paroxysme sur 8:07 et 5:23, inspirées par la très belle Love on a Real Train de Tangerine Dream. Évocateur (ça n'est qu'un exemple et je ne devrais probablement pas l'imposer, mais j'ai du mal à ne pas l'imaginer) d'un voyage d'exploration dans l'espace où l'on découvrirait autant de planètes, comprenant un message dans une multitude de langues, "76:14" est tout simplement un album parfait. (Et non, je ne lui reprocherai pas ses synthés un peu datés. J'aime les synthés.)



(9:25)




Terre Thaemlitz — Soil

Preuve que l'ambient ne rime pas forcément avec légèreté et écoute superficielle, "Soil" est un album qui peut s'appréhender à deux niveaux : un niveau d'écoute "simple", où ce disque se révèle être un très bel album relaxant où s'immisce malgré tout une certaine tension et une certaine mélancolie — et un niveau d'écoute "analytique", si on essaie de mettre en relation les samples, les titres des pistes et leur atmosphère pour y découvrir les concepts sous-jacents. Le fait que le second degré se manifeste parfois directement dans le premier (impossible d'ignorer le sample de soldats qui crient "Kill! kill! kill" dans Yer Ass Is Grass) donne une autre dimension au disque plus qu'il ne dérange l'écoute (à part peut-être dans les samples musicaux d'Elevatorium). Terre Thaemlitz est toujours un musicien engagé, un activiste intellectuel qui fait passer ses messages dans sa musique (cf. aussi son excellent album de deep house sorti en 2009, "Midtown 120 Blues") ; il en fait parfois un peu trop, mais la plupart du temps, son talent et son parti pris étonnant aboutissent à des œuvres brillantes, et c'est le cas sur "Soil". (Si le second niveau d'écoute vous intéresse, vous pouvez lire les notes de Thaemlitz sur son site web après l'écoute, ou pendant.)



(Subjective Loss, Day 83)




Seefeel — Succour

On vous avait déjà parlé de Seefeel, l'ex-groupe de shoegaze qui s'est mis à l'IDM et à l'ambient techno ; si leur dernier album (celui de la reformation, avec un line-up modifié) avait des qualités mais laissait malgré tout sur sa faim, "Succour" est toujours aussi beau et fantômatique qu'à l'époque. Un disque de transition précieux, où les percussions parfois étonnamment présentes et percutantes n'empêchent pas le développement d'une atmosphère envoûtante et nocturne, à la fois humaine, fantômatique et mécanique.



(When Face Was Face)




Pjusk — Sval

Autre exemple d'ambient réalisée par des musiciens norvégiens influencés par leur environnement, "Sval" se rapproche beaucoup de certains albums de Biosphere au niveau de l'atmosphère mais avec un son plus organique et plus abstrait, des structures moins évidentes ; un très beau disque, édité sur 12k (le label de Taylor Deupree) et qui pourra évoquer par exemple des paysages nordiques et telluriques, d'une beauté pas si glaciale que ça.



(Skumring)




Tu m' — Monochromes, vol.1

Et voilà un disque qui va à l'encontre de ce que je disais dans l'introduction quant au fait que les meilleurs disques d'ambient sont personnels et évocateurs plutôt que polyvalents. Ce premier volume d'une série de "Monochromes" sonores, qui va de pair avec une série de vidéos (les deux séries étant modulaires et d'une longueur variable), se base sur une citation de Jean Cocteau : « Un poète a toujours trop de mots dans son vocabulaire, un peintre trop de couleurs sur sa palette, un musicien trop de notes sur son clavier ». "Monochromes, vol.1" est un disque agréablement abstrait, non pas vide mais qui n'impose rien de concret, juste une certaine beauté contemplative. Et parfois, c'est pile ce qu'il faut. Sorti sur le label LINE de Richard Chartier.







(Extrait du neuvième monochrome musical combiné avec le sixième monochrome sonore ; vous pouvez visualiser d'autres extraits ici.)




The Aeolian String Ensemble — Lassithi/Elysium

Tous les albums d'ambient ne sont pas électroniques, et s'il y a un instrument qui s'adapte plus que tout autre au genre, c'est probablement la harpe éolienne — un instrument à cordes joué uniquement par le vent, sans intervention humaine. Les compositions de l'Aeolian String Ensemble sont basées uniquement sur des sons tirés de cet instrument, et le résultat est tout simplement beau, évoquant une certaine solennité sans tomber dans la lourdeur.



(Elysium)




The Young Gods — Heaven Deconstruction

Encore quelque chose de différent ! Les Young Gods ont exploré avec brio le rock industriel brut en français avant d'y mêler metal, électroniques et ambient sur le génial, onirique et souvent explosif "Only Heaven" — et avant que Franz Treichler, leader du groupe, ne décide de déconstruire ce magnum opus pour en faire un disque d'ambient expérimental, parfaitement décrit par son titre. "Heaven Deconstruction" fragmente tous les sons, vaporise les structures (seuls quelques fragments sont reconnaissables) mais, plus que de la garder intacte, pousse plus loin l'exploration de l'atmosphère onirique d'"Only Heaven". (Le groupe poursuivra plus tard son exploration de l'ambient sur Love 2.7, dernière piste de "Second Nature", et surtout sur "Music for Artificial Clouds" — ambient du début à la fin.)



(Drun)




Ananta — Inside My Room, Watching The Rain

Comme dernière recommandation, voici une piste d'ambient "isolationniste" qui se démarque par sa longueur : plus de quatre heures en tout. L'ambient isolationniste est un sous-genre, souvent apparenté au dark ambient, qui donne l'impression d'un espace sonore confiné ; cette piste en particulier dure plus de quatre heures et peut sembler plutôt sombre, mais évoque surtout un sentiment d'intérieur paisible et solitaire. Peu ou pas d'évolution au cours des quatre heures, mais la bande son parfaite pour travailler ou lire chez soi pendant de longues heures.

(Pas d'extrait, vu que la longueur de la piste en est un élément important ; mais vous pouvez télécharger "Inside My Room, Watching The Rain" gratuitement ici.)



On pourrait encore rappeler l'ambiance noire de jais et feutrée qui émane du mélange de jazz et de dark ambient de Bohren & der Club of Gore, ou l'inquiétante étrangeté de "Soliloquy for Lilith" de Nurse with Wound ; si vous voulez quelque chose de plus gai et printanier, la musique de Susumu Yokota vous touchera peut-être plus, ou bien les harmonies vocales et les mélodies au synthé oniriques de Motion Sickness of Time Travel… la liste pourrait être très longue, mais j'espère que ces quelques exemples vous aideront à voyager un peu et à faire de beaux rêves… ou de beaux cauchemars !


— lamuya-zimina

7 commentaires:

  1. Je n'ai pas encore tout écouté dans le détail mais Biosphere et Terre Thaemlitz me convainquent d'ores et déjà. Je ne savais pas que DJ Sprinkles avait aussi fait dans l'ambient.

    RépondreSupprimer
  2. jaspert : Merci !

    Joe : En fait Terre Thaemlitz a sorti beaucoup plus de choses sous son propre nom que sous l'alias DJ Sprinkles… Je n'ai pas écouté tout ce qu'il a fait, mais il a sorti des disques d'ambient (Soil donc mais aussi Tranquilizer, qui est très bon aussi), un disque de glitch très (voire trop) conceptuel (Lovebomb), et une série d'albums de reprises de Kraftwerk, Gary Numan ou Devo au piano sous le nom Rubato (que quasiment tout le monde trouve jolies mais pas passionnantes). Et encore deux ou trois autres trucs.

    Quant à Biosphere, si tu veux mon avis complet sur les disques que j'ai écoutés de lui : Substrata, Shenzhou, Dropsonde sont donc tous à écouter — mais j'y ajouterai aussi Microgravity, son premier album plus axé ambient house/ambient techno ; et si l'idée d'écouter un disque de field recordings ne te rebute pas, il y a encore Cho Oyu 8201m: Field Recordings from Tibet, sorti sous son propre nom (Geir Jenssen) !

    Par contre Autour de la Lune (commandité par France Culture pour une émission sur le roman de Jules Verne) pêche par excès de minimalisme/d'austérité, et son dernier album (N-Plants) me paraît assez moyen aussi.

    RépondreSupprimer
  3. Ca fait 30 ans que je prends des ascenseurs, des Otis, des Schindler, des Thyssen, des Kone, des Kinder, et jamais de toute ma vie je n'ai entendu la moindre note de musique jouée dans un ascenseur.

    RépondreSupprimer
  4. Moi non plus, hélas. Sauf si on compte le "ding !" quand les portes s'ouvrent.

    RépondreSupprimer
  5. Pas assez riches, les enfants ! Par un concours de circonstances hasardeux j'ai vécu au sein d'un lotissement plutôt upper-class, où l'ascenseur diffusait de la musique.

    En revanche il ne s'agissait pas vraiment de musique d'ascenseur, c'était une radio non identifiée (ou une playlist ?) qui passait des trucs pas dégueu, d'ailleurs.

    RépondreSupprimer