C'est entendu.

mardi 24 mai 2011

[Alors quoi ?] Sans sous-entendu

Un bref éditorial en guise d'explication ça ne fait jamais de mal. Vous l'avez sans doute compris, cette semaine, nous avons décidé d'aborder une thématique en particulier, d'où la nouvelle bannière et cet alias "Sans sous-entendu". Certains parmi vous ayant émis le souhait d'un résumé du concept, certes un peu vague pour l'instant, voici ce qu'il en est.

Murray aussi a un coeur.

Il n'est pas question de vous dévoiler des secrets d'état, des confidences sur l'oreiller dévoilées par les artistes avec lesquels nous couchons, ni non plus de nous prendre pour Mediapart ou Wikileaks, les "sous-entendus" en question ne sont pas des secrets, ce sont plutôt les tabous, la langue de bois et le néant émotionnel qui traversent parfois, plutôt régulièrement ces temps-ci, les textes et la musique des musiciens que nous écoutons. Or, chez C'est Entendu, on aime bien les sentiments, le franc parler et les "personnes à problèmes". C'est ainsi qu'une sélection concoctée par nos soins de nouveautés et de quelques vieilleries vont tendre à prouver qu'il existe encore des artisans de la bile, des musiciens prêts à se déchirer le thorax et à exposer leur petit coeur tendre et meurtri face à une audience parfois compatissante, souvent insensible.

"Mes couilles ? Vous êtes assis dessus."

Ces gars-là, les poètes qui n'admettent pas leur voix (Bill Callahan), les jeunes écorchés vifs (EMA, Tyler, the Creator), les indécrottables loners (Jandek), et d'autres encore, nous vous les jetons en pâture cette semaine, avec leur touche emo, leurs mèches (ou casquettes) devant les yeux, leur sueur et les couilles qu'ils ont eu la gentillesse (et l'inconscience ?) de déposer sur la table, pour vous, pour eux et pour l'Art.



Bénis soient les torturés qui à l'Art se donnent à boulotter.


Joe Gonzalez

3 commentaires:

  1. pourquoi "Murray" au fait?

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  2. Aux débuts de C'est Entendu, lorsque Murray est devenu de facto notre mascotte, il n'a eu son nom qu'après avoir orné quelques temps notre devanture, et bien avant de devenir notre "meme". Nous avons choisi de le nommer, comme ça se fait, et le brainstorming de la rédaction a abouti sur ce nom-là. Peut-être parce qu'on aime Bill Murray, Murray Street et Murray Head (cherchez l'erreur) ou peut-être parce que ça lui allait bien.

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  3. Une belle série d'article et de très bonnes découvertes.

    Je retourne à ma merguez party les amis.

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