C'est entendu.
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jeudi 21 juillet 2011

[Alors quoi ?] We're only in it for the ice creams Vol. 3

Vous n'êtes pas encore partis en vacances, tant mieux ! Car voici DA mixtape parfaite pour vous accompagner dans vos pérégrinations aoûtiennes. Gratuite, surprenante et toute fraiche, la 3ème édition de la compilation We're only in it for the ice creams est parue ce matin et elle n'attend qu'un clic pour vous inonder les canaux auditifs.

TELECHARGEZ GRATUITEMENT LA COMPILATION !

Setlist :

1. ß - Panda Roux Pygmée
2. % - Airport Business
3. Makuro - Libre Antenne/Pulsations
4. My Feet In The Air - L'Oscillation Des Choses Sacrées
5. Dan McHee - Youpladidaboum
6. Bonjour - J'ai Laissé Mon Coeur à Brières-les-Scellés
7. MLE - Le Grand Bain
8. Nephtalie - Celtic Bull
9. Dave Chilton - Mort d'Une Sauterelle
10. Xiugazer - Activity
11. Treik Deeperheit - The Little Light In The Night
12. Heron Héron - Tout Le Monde Est Parti Sauf Moi
13. Le Aids - Degradation
14. Period - Pomelo No. 1
15. SunJ - Grassfield Song
16. Les Glasses - Tour De France


Comme d'habitude, c'est parrainée par le collectif/label L'Oeil Sourd que cette sélection de compositions originales, spécialement enregistrées pour l'occasion par les artistes appartenant à la communauté underground liés à l'Oeil Sourd et/ou rassemblés autour du groupe The Snobs, voit le jour en plein coeur de l'Eté afin d'accompagner les jours ensoleillés à venir (espérons-le) comme les longues et oisives après-midi pluvieuses.

Au programme, 16 chansons, en français, anglais et onomatopées et 36 minutes de musique, dans des styles et sur des tons très variés, avec des habitués du coin (Le Aids, %, SunJ, Treik Deeperheit, Dan McHee) et une palanquée de visages familiers, dont certains ont pour l'occasion formé des "supergroupes" (Bonjour, dans lequel sont rassemblés Le Aids, SunJ, Heron Heron et Thelonius H., lequel participe aussi à Period avec MLE, Xiugazer et Makuro).

Du hardcore noise au soft rock en passant par le punk funk, la free folk et le rock lofi, il y en a pour tous les goûts et vous ne manquerez pas d'être surpris. Qu'il s'agisse d'un bras cassé, de voyages d'affaires, de cœurs brisés, de sauterelles ou d'activisme, le spectre des domaines traités par ces artistes suffirait presque à couvrir la moitié des branches suspendues dans le Jardin de Babel, alors à vos casques, montez le son au max, prêts ? Écoutez !


Joe Gonzalez



P.S. : Retrouvez les anciennes compilations d'été (... for the ice creams) et d'hiver (... for the presents) sur le site de l'Oeil Sourd. Le volume 3 estival y sera disponible très rapidement.

P.P.S. : Comme d'habitude, il est important de préciser qu'une partie de la rédaction de C'est Entendu participe à certaines de ces compositions. Tout prosélytisme exagéré est cependant à écarter : nous ne jugeons pas pour vous la qualité de la compilation et nous contentons de vous proposer de la musique (plus ou moins) proche de nos goûts, gratuite, et soumise à l'appréciation personnelle des auditeurs.

jeudi 24 mars 2011

[Réveille-Matin] Treik Deeperheit - Burn Paper

Parmi les vieux de la vieille de l'Oeil Sourd, celui qui a tendance à diviser le plus souvent, c'est Treik Deeperheit. Il faut dire que le bougre a pris l'habitude de toucher à tout et d'user de tous les moyens à disposition pour enregistrer les innombrables chansons qu'il a dans le crâne. Par exemple, vous vous souvenez peut-être que nous avions déjà parlé de Bassassin, une sorte de gros riff de basse bien heavy et très remonté. Eh bien sur la dernière compilation "We're only in it for...", Treik avait publié une magnifique chanson d'amour religieux, extrêmement touchante, bercée de cuivres minimalistes... Rien à voir donc. La dualité de Treik se retrouve parfois au sein d'une seule et même chanson, comme celle de ce matin, peut-être sa meilleure popsong, qui figurait sur "Neutral Place (with synchronized people)", son album de 2009, dont la pochette ci-dessous, avait été commandée à Jarvis Glasses.





Le dualisme ici tient au sérieux des paroles (qui disent, en substance "J'essaie d'écrire mais ça ne me plait pas alors je le brûle") en contraste avec d'une part l'énergie adolescente du chant ("I burn paper because the sentences don't mean anything", beuglé sur les refrains) et le notoire accent français de Treik lorsqu'il chante dans la langue de Shakespeare. Figurez-vous qu'à aucun moment, en tant qu'angliciste, il ne me viendrait à l'esprit de le corriger, non, je préfère chanter avec le même accent les mêmes fautes de langue, tout en croyant dur comme fer à ce que je répète. C'est la force de Treik Deeperheit, dont la musique et l'interprétation dispensent d'une approche linguiste et avec qui il fait bon hurler à qui veut l'entendre que l'on brûle tout ce qui est papuscrit.


Joe Gonzalez


P.S. : J'aurais pu vous parler du tout nouvel album de Treik, "Blue Reverse", qui sera disponible demain soir à l'Espace B, au stand de merchandising, mais j'ai préféré vous réveiller avec un tube. Pensez à consulter cette page où toute la discographie de Treik Deeperheit est accessible gratuitement au format digital et celle-ci où "Neutral Place" est en vente sur l'itunes Store (vous aiderez financièrement l'artiste).