Bonjour à tous ! Nous sommes Lundi et comme tous les Lundi, il est temps de vous proposer un nouveau sujet d'étude qui sera le fil conducteur de vos cinq prochains petits déjs. Cette semaine, nous allons vous parler de la guitare basse, de la contrebasse, de bassistes à la cool et des différents types d'utilisation que l'on peut faire de cet instrument souvent sous-estimé, et nous allons tout de suite commencer avec un premier exemple : le gros riff de basse de tueur, et pour cela, quoi de mieux qu'une chanson comme Bassassin, de Treik Deeperheit ?
Treik, lorsqu'il ne joue pas de basse, se prend pour Daniel Johnston.
Joe
Treik Deeperheit est un jeune homme originaire de région Parisienne et faisant partie de la clique underground regroupant entre autres The Snobs, Le Aids ou encore SunJ. Depuis 2004, il enregistre seul en autoproduit disons BEAUCOUP de disques. Si mes comptes sont bons, sans parler de collaborations ou d'inédits, une bonne demi douzaine de LPs et le double d'EPs ont été sortis numériquement (ou sur support CD), ce qui n'est pas mal pour un homme seul.
La musique de Treik est assez difficile à définir puisqu'il a tendance à aller du rock à l'électronique en passant par de la pop expérimentale, mais quoi qu'il en soit, de par son originalité, il n'est pas toujours très évident d'y retrouver des influences, et je me contenterai d'évoquer les beuglements à la fin du DJ de Bowie pour parler de Bassassin (tirée du dernier LP de Treik, "Day of Fabulous and Revolutionary Machine," 2008) en les comparant vaguement aux hurlements habités de Treik, dans un anglais très frog, avec un manque de justesse fort à propos, à deux doigts de la rupture, le tout sur un riff de basse et une boite à rythme très simples, répétés ad lib, avec une vigueur qui fait plaisir à entendre, alors que Treik s'exclame "I really think the best for you is me and I try to explain you this fucking problem." Pour faire du rock, pas besoin d'être bilingue, pas besoin de réussir non plus, non, il suffit d'essayer, et la productivité Do It Yourself de Treik Deeperheit est un sacré exemple à suivre, vous ne trouvez-pas ?
Treik et ses Deeperettes :
Duckfeeling (The Snobs) à la guitare et Le Aids à la basse, au Far From the Beach Festival.
Duckfeeling (The Snobs) à la guitare et Le Aids à la basse, au Far From the Beach Festival.
La musique de Treik est assez difficile à définir puisqu'il a tendance à aller du rock à l'électronique en passant par de la pop expérimentale, mais quoi qu'il en soit, de par son originalité, il n'est pas toujours très évident d'y retrouver des influences, et je me contenterai d'évoquer les beuglements à la fin du DJ de Bowie pour parler de Bassassin (tirée du dernier LP de Treik, "Day of Fabulous and Revolutionary Machine," 2008) en les comparant vaguement aux hurlements habités de Treik, dans un anglais très frog, avec un manque de justesse fort à propos, à deux doigts de la rupture, le tout sur un riff de basse et une boite à rythme très simples, répétés ad lib, avec une vigueur qui fait plaisir à entendre, alors que Treik s'exclame "I really think the best for you is me and I try to explain you this fucking problem." Pour faire du rock, pas besoin d'être bilingue, pas besoin de réussir non plus, non, il suffit d'essayer, et la productivité Do It Yourself de Treik Deeperheit est un sacré exemple à suivre, vous ne trouvez-pas ?
Joe
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