C'est entendu.

mercredi 6 octobre 2010

[Réveille Matin] Bourvil - C'était bien (le P'tit Bal perdu)

Pour une semaine consacrée à la musique en français il aurait fallu parler de quelqu'un comme Thomas Fersen. C’est bien, Fersen, tout le monde aime ou dans le cas contraire lui voue simplement une indifférence complète. Sauf que CE est un zine d’avant-garde, qui prend des risques et n’hésite jamais à aborder des genres musicaux interlopes, tel aujourd’hui la facette discographique de la carrière de Bourvil. Également comédien (parait-il), Bourvil s’est mis en avant dans la chanson française à travers des titres souvent naïfs voire minables. J’en veux pour preuve l’horrible et très machiste Pouet Pouet qui outre ses paroles, son interprétation, sa mélodie et ses arrangements hérite du plus laid intitulé de l’histoire de la musique - je vous mets au défi de trouver pire.

Le Bal Perdu est la plus belle exception à cette règle. Sur une musique de Gaby Verlor et un texte de Robert Nyel (lui aussi chanteur à ses heures) Bourvil y expire une mélodie lancinante qui colle à la mélancolie des paroles pour s’abandonner finalement dans chaque refrain. La chanson est triste bien sûr, puisque c’est une chanson d’amour mais que cet amour est passé.



C’était bien (le p'tit bal perdu) est écrite en 1961. Alors que le monde - anglo-saxon surtout - reprenait son souffle entre la première vague du Rock’n’Roll et le déferlement pop imminent des Beatles et autres orchestres britanniques, la chanson Française était à son meilleur, inconsciente de la révolution musicale qui enflait à l’Ouest. Considérons donc ce morceau comme un sursis, une relique d'un genre musical presque disparu. Au final voilà sans doute le meilleur 45t que vous puissiez trouver en fouillant chez vos grands-parents. Mais je vous le dit, n’allez pas plus loin. Allez plutôt réécouter Brel.


Arthur Graffard

14 commentaires:

  1. Et "Mon frère d'Angelterre" et "La Ballade Irlandaise" et "Mon village au clair de Lune" et "Nous ne vieillirons pas ensemble"..., c'est du poulet ?

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  2. Assez d'accord avec davnat pour le coup, Bourvil a d'autres très jolis morceaux. Mais c'est vrai que celui là est sans doute le meilleur.

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  3. article méprisable !

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  4. Dire que Bourvil était machiste... Si il l'est rajoutez Brel, Brassens et Gainsbourg.
    Et en plus la chanson "pouet pouet"! Il suffit de l'écouter une fois pour savoir qu'elle ne l'est pas du tout. Elle a bien des défauts, mais machiste ?
    Bref, je suis d'accord avec l'anonyme, et je rajouterais bien encore quelque smorceaux à la liste de davnat.

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  5. Vu comme cette chanson craint, j'ose pas imaginer le reste. Les goûts, les couleurs, tout ca.

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  6. c'est possible de pas aimer cette chanson?
    et bien on en apprend tous les jours sur l'HUMANITÉ :(

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  7. Paradoxalement, BIX, je le vois comme le premier mec à écouter ça. Vraiment.

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  8. Quand il pense à jesse eisenberg ? lol :P.

    Et j'ai supprimé mon message entre temps...quel boulet.

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  9. euh j'ai pas tout compris, mais je précise que c'est une de mes chansons préférées :)

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  10. Je ne perçois pas très bien le machisme de "Pouet Pouet". Un mari a peur quand sa femme est au volant : so what ? C'est juste une chanson complètement con et nulle.

    "C'était bien" par contre je trouve que c'est une jolie chanson.

    Et pour conclure je HAIS Thomas Fersen et je connais d'autres aigris comme moi qui aimeraient bien lui enfoncer ses putain de mules en reptile / parapluies / chauve-souris DANS LE FONDEMENT.

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  11. Thomas goo est une merde.

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  12. Superbe chanson. Dommage que l'article n'en parle pas davantage, au lieu de s'égarer à causer de ce rat de Thomas Fersen. Mais c'est déjà pas mal d'entendre ça par ici.

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