C'est entendu.

lundi 24 mai 2010

[Vise un Peu] Black Rebel Motorcycle Club - Beat The Devil's Tattoo (et en bonus une folle équipée à Vulcania !)

Une amie me disait après le concert du Black Rebel Motorcycle Club à Clermont Ferrand l'autre jour :
J'ai pris une grosse claque.
Il faut dire qu'il y avait de quoi. On dira ce qu'on voudra à propos du BRMC, j'étais d'ailleurs le premier à critiquer leurs deux précédents disques (le très très mal produit "Baby 81" et la tentative expérimentale lamentable "The Effects of 333") et je peux même vous affirmer d'entrée de jeu que je trouve chacun de leurs albums inégal, même les deux premiers, ceux dits "de la vague du retour du rock" (laissez moi rigoler), mais ce groupe-là, s'il attire effectivement quelques vieux roublards houblonnés en blousons de cuir (reclus ce soir-là au fond de la salle) n'enflamme pas moins les plus rock'n roll des minots parmi vous et - chose toujours appréciable de nos jours - ne lésine pas le moins du monde sur l'énergie dépensée. Tout comme le Brian Jonestown Massacre (dont le guitariste Peter Hayes a été membre au début du millénaire), le trio a cette croyance selon laquelle le public, qu'il soit hostile ou non, mérite le respect des larrons présents sur scène, et c'est comme ça que l'on se retrouve avec des sets de deux heures et trente minutes, soit environ le double de ce que jouent 90% des autres.


Le lendemain, le groupe jouait à Paris leur classique Whatever Happened (to my Rock'n Roll) à la fin duquel Turner trouvait moyen de placer deux vers du Rock'n Roll Nigger de Patti.

(Les historiens semblent s'accorder sur un "retour du rock" (en admettant qu'il soit parti un jour) aux alentours de l'an 2000, avec l'arrivée des Strokes et tous ces types-là (même si j'ai entendu plusieurs fois Christophe Basterra de la revue Magic dater le retour aux environs de 1996 avec l'album "Denim on Ice" de Denim) mais finalement quel tas de bêtises toute cette histoire.) Le fait est que mon amie (qui décréta quelques temps après, alors que nous cherchions à intégrer une after party inexistante en infiltrant un club du centre ville de Clermont Ferrand, que cela avait été le meilleur concert de sa vie - à 19 ans, je la crois sur parole) n'avait pas tort. Peter Hayes jouait fort, Rober Turner hurlait, et la charmante batteuse convainquait dans la seconde ceux qui auraient pu regretter Nick Jago, et après avoir passé en revue la majorité des meilleures chansons de ses cinq albums (et quelques autres surprises), Turner venait seul interpréter le Visions of Joanna de Dylan dont tout le monde ou presque (appelez moi "Presque") se foutait mais qu'il TENAIT vraiment à jouer, parce que ce gars-là aime ce qu'il fait et il aime la musique, une évidence que l'on souhaiterait plus régulièrement fulgurante chez des musiciens après une dizaine d'année de "carrière."

Peter Hayes


Ce road trip jusqu'à Vulcania m'aura en tout cas convaincu de donner sa chance au dernier né du groupe, que le violent échec auprès de mes esgourdes de ses deux prédécesseurs avait injustement éloigné de ma platine.

En revenant à un son et une esthétique plus proches de leurs débuts (entre "Take them on, on your own" et "Howl"), le groupe évite l'écueil de se chercher un nouveau visage, et c'est le point positif ici. On l'a tous compris, et eux aussi, leurs tentatives de renouvellement ont échoué et il est facile de comprendre pourquoi : leur identité très forte (ce mélange d'influences allant du BJM à Bob Dylan en passant par Jesus&Mary Chain mais avec un look prononcé de motards gothiques piliers de bars) était leur atout dès le départ (en 2001, personne n'avait ce look-là, ou en tout cas personne capable de produire de bonnes chansons) et il est toujours dangereux pour un groupe à forte identité sonore ou visuelle (souvenez-vous lorsque Kiss a voulu laisser tomber le maquillage, c'était l'hallali) de faire ce choix. Non, le BRMC est un groupe de rock'n roll, dont la fonction est d'écrire toujours à peu près les mêmes chansons et de les jouer avec passion, alors qu'ils laissent expérimentation, réinvention et intellectualisation à d'autres conviendra à tout le monde.


(Bad Blood)

Reste que si je n'ai rien de particulier à reprocher à "Beat the Devil's Tattoo" sur la composition, l'interprétation ou les arrangements (une guitare, une basse, une batterie), et s'il faut reconnaître qu'après la bévue qu'était le mixage de "Baby 81" il faut saluer le son cradingue au possible avec lequel les chansons déboulent ici, il y a tout de même deux aspects du Club, qui ne me convainquent pas autant l'un par rapport à l'autre. De toute évidence, Turner et Hayes ont conservé avec les années ce je ne sais quoi d'adolescents torturés, cet amour pour une imagerie de poètes maudits et depuis cinq ans, conséquence de l'âge ou pas, cela se retranscrit par des ballades folk à la guitare (et plus récemment au piano !) qui, si elles ne sont pas franchement minables (certaines sont même très réussies) ne sont définitivement pas ce que j'attends du Black Rebel Motorcycle Club. J'échangerais mille The Toll pour une seule Mama taught me better, cent mille Long way down pour une seule Shadow's Keeper et consœurs bruyantes descendantes directes du Six Barrel Shotgun (sur "Take them on, on your own," 2003) qui a participé à mon apprentissage du bruit. La musique du Club est certes influencée par la tradition américaine (et on l'entend fort bien sur les deux pistes ouvrant l'album, parsemées d'envolées vocales rappelant des chants d'indiens d'Amérique) mais elle n'exploite jamais mieux ce trait de personnalité que lorsqu'elle le pervertit en y mêlant une énergie MC5esque comme c'est le cas sur Conscience Killer (en écoute sur votre gauche).

Là, tout fait sens, et l'existence-même d'un groupe de rock'n roll aussi peu novateur (et dont les concurrents se font de plus en plus rares) et aussi fichtrement dégommeur se voit justifiée. Le Black Rebel Motorcycle Club n'est peut-être que le Creedence Clearwater Revival ou le Grand Funk Railroad de son temps, mais qu'est-ce qu'il le fait bien !


Joe Gonzalez


P.S. : Toutes les photos du concert de Clermont-Ferrand sont gracieusement prêtées par Solly.

16 commentaires:

  1. Tu as raison , et comme tu les décris si bien,ces "vieux roublards houblonnés en blousons de cuir" sont souvent aperçus à ce genre de concert mais on ne les voit effectivement guère se trémousser (avis à l'un d'entre eux pour donner quelqu' explication ?). Pour Jay Reatard (également à Clermont) , j'avais constaté la même chose mais je crois d'ailleurs qu'ils venaient d'avantage pour la première partie locale beaucoup plus pataude et grasse et c'est ,si tu le permets, de ces deux adjectifs que je qualifierais pour mon gout personnel les BRMC ainsi que les BJM. Jamais pu accrocher,c'est pas ma cam ! par contre CCR oh oui oh oui que c'est bon. Et pour rester dans les noms à rallonge mais dans un autre style, j'ai dévoré et redévoré les 3 premiers ep de BBC (Bombay Bicycle Club). Fan de BCM aussi (Birchville...).

    @Joe (et Solly) c'est pas pour enfoncer (attention, pas de lapsus ! ) ni dégouter ton amie Solly mais c'est aussi à son âge (19 ans) que j'ai vu le meilleur concert Rock de ma vie et cela je crois le restera pour longtemps (même si Deerhoof musicalement ,vu récemment ,c'était différent mais quasi aussi fort au niveau de l'intensité et de l'engagement,mais en plus sain,végétarien... )
    J'ai eu en effet l'énorme privilège (et un énorme coup de chance car je ne les connaissais même pas à l'époque) de voir sur la rive opposée de Manhattan dans un tout petit club,le maxwells à Hoboken :
    Jesus Lizard le 3 mai 1991. (Kim gordon,Thurston Moore et tous leurs potes étaient d'ailleurs dans l'assistance) Si un jour,vous écrivez quelque chose sur eux,je pourrais peut-être poster dans les commentaires un petit texte que j'ai écrit sur ce concert mémorable ,qu'en penses-tu (je l'ai écrit avant-hier et posté sur un autre site;quelques petites choses à retoucher ou à étoffer d'ailleurs)

    Suis en train de sélectionner mes albums indie préférés des années 90 (plus d' un an après !!);quelques albums en commun.

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  2. Bah tu vois c'est marrant, j'écoutais ce disque tranquillement, et puis à un moment il y a eu chanson qui m'a fait chier et que j'ai zappée, c'est "Mama taught me better"...
    J'aime beaucoup Howl, et je trouve Baby81 pas raté du tout, notamment les quatre premières chansons qui sont au-dessus, et en particulier Windows, qui est au piano...
    Et je les avais vu en concert à Rock en Seine et c'était tout pourri, avec beaucoup trop de basses et la batterie trop forte.
    Néanmoins c'est un groupe pas mal...

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  3. @ Francis : D'abord, juste pour rétablir la vérité, l'amie citée dans l'article n'est pas Solly ;)

    Ensuite, concernant mon top années 90 paru il y a looooooongtemps, dis toi qu'il n'est plus du tout à jour. Et puis il y a toujours de nouveaux groupes à découvrir, et notamment Jesus Lizard auxquels je n'ai toujours pas donné sa chance alors qu'on m'en a souvent dit le plus grand bien !

    @ Anonyme : en gros tu trouves que les albums que j'aime sont nuls et inversement, que la facette que j'aime n'est pas la bonne, que sur scène c'est pas bien, et que c'est un groupe juste pas mal : t'as l'avis fondamentalement opposé au mien. Ok !

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  4. Oui, mais je reconnais être complètement à contre courant la dessus. Ma soeur est une fan énorme de ce groupe, et elle serait plutot d'accord avec toi.

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  5. @ Joe non non elle est très bien ta liste,content d'y voir figurer Slint,Low,Neutral Milk Hotel,Moon Pix de Cat Power,Sparklehorse,Galaxie 500 (je préfère le 1er des 80s),Pavement (j'aime bien leur musique mais un peu de mal avec la voix de Malkmus)
    Je poste la mienne à l'endroit consacré (en ayant un peu l'impression depuis quelques jours, et cela me fait un peu "paranoier",de prendre un peu trop de place sur ton blog,je risque donc ,pour mon bien-être personnel ,de lentement m'éclipser tout en continuant à lire tes/vos articles vraiment très instructifs et agréables à lire) et vais me coucher.
    Désolé d'avoir pris la photographe (bien belles photos) pour l'amie dont tu parlais dans ton article.
    ps : Un ami est allé voir récemment BJM en concert et m'a eu l'air d'avoir apprécié.

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  6. BJM en concert m'a un peu ennuyé. Ils ont aligné les titres du best-of en préférant les plus stoniens. Une heure et demi de Rolling Stones sans la présence scénique de Mick Jagger (et même avec), c'est trop. Pourtant, à l'inverse de Francis, BJM est un de mes groupes favoris. "Pataude et grasse" qualifierait mieux les disques de Black Mountain et le second des Black Angels, tous deux dans la lignée du BJM, plutôt que le BJM lui-même qui a des éléments folk et même byrdsiens dans sa musique. Je te suggère, Francis, d'écouter Straight up and down. Je suis fan de Galaxie 500 moi aussi.

    Quant au BRMC, je connais des gens qui, à ma grande surprise, le préfèrent à Anton Newcombe et même conchient le BJM. Si de tels spécimens venaient à se présenter, qu'ils s'expliquent. Je suis curieux.

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  7. A mon humble avis, l'une des raisons évidentes pour laquelle quelqu'un peut préférer BRMC au BJM c'est avant tout le chant, non ? Anton Newcombe a toujours été largement plus influencé par My Bloody Valentine à ce niveau-là : chant aérien (souvent féminin d'ailleurs) etc... Alors que chez le Club, ça beugle de façon rock'n roll continuellement.

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  8. @ Matador D'accord avec toi pour Black Mountain (en plus progressif) et Black Angels (en plus gothique).Comme l'a écrit très justement Joe pour les BRMC ,ce qui peut me rendre les BJM sympathiques, contrairement à beaucoup d'autres,c'est cette volonté absolue,passéiste,anti-modes de ne pas innover et de rester obstinément dans la droite ligne des Stones (sans toutefois le jeu rafiné de guitare de Keith Richards et le jeu de batterie syncopé de Charlie Watts) , mais (et là j'ai peur de recevoir des bouteilles de Jack Daniels sur la tête en disant cela) en plus "plouc" , mais sans toutefois atteindre la magie noire ,cul-terreuse,non traverstie d'une certaine urbanité superficielle,d'un Green On Red par exemple dont l'écoute du trop méconnu Gravity Talks me plonge irrésistiblement dans les ambiances poisseuses de ce fantastique film qu'est Délivrance de John Boorman.

    Par contre j'adore dans un style (proche ? en plus pop et énergétique) the Walkmen (et notamment leur revigorant Bows & Arrows)

    @ Joe Aï aï aÏ je ne me suis encore pas éclipsé et pourtant il le faudrait tant j'ai de choses à faire ; la pertinence,"l'ouverture nourrie",la qualité et l'ironie de tes articles y étant certainement pour quelque chose.

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  9. @ Francis : Merci encore ! Mais ne crois pas non plus que tes commentaires méga longs m'ennuient ou prennent trop de place. C'est toujours agréable de voir le dialogue naitre ici !

    Et puisqu'on dialogue, je tiens à dire que je trouve The Walkmen aussi éloignés du BJM que, disons les Bee Gees de James Chance :D

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  10. Ce morceau Bad Blood fait quand même penser à du Deerhunter mais en plus macho ,ce qui m'irrite.
    Ce qui m'irrite aussi chez ces différents groupes , c'est la mise en avant un peu trop clinquante,voyante et systémique de l'utilisation et prise de drogues pour faire de la musique,dans la lignée et tradition des Spacemen 3 et leur adage (et album) bien connu : "Taking drugs to make music to take drugs to..."

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  11. Cet argument sur les drogues vaut très largement pour le BJM (enfin surtout celui d'il y a quinze ans) mais pas vraiment pour le Club, qui ne parle pas très souvent de drogues (à vrai dire je n'ai même pas d'exemple explicite en tête).

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  12. C'est quoi un groupe novateur ? Et c'est quoi un groupe qui n'innove pas ?
    J'ai pas la réponse mais il y a peut être une disctinction à faire entre novateur et singulier. J'ai jamais trop accroché au stones, pourtant j'adore les bjm, c'est bien qu'ils doivent avoir un truc en plus, et pas si passéiste que ça qui plus est.
    Comme le souligne Joe, le son des BRMC est issus d'une multitudes d'influences. Je pense pas qu'on puisse dire qu'ils s'inscrivent dans la ligne direct des Jesus. Plus ça va, plus la musique est métissé, les black rebel en sont un bel exemple. Pour moi c'est un groupe singulier, issus d'un mélange mais qui donne au final un truc distinct où quand tu tombes sur l'un de leurs morceaux tu de dis direct "ouai ça c'est le son des brmc"
    Du coup, Joe, quand tu dis qu'ils sont pas novateur, j'ai du mal à piger ce que cela recouvre. Et puis dès lors que tu envisages l'évolution de la musique comme un long metissage c'est difficile de référer un groupe à d'autres (je capte pas la comparaison avec creedance clearwater ou les Grand Funk Railroad).
    Bon je m'excuse pour cette pensée un peu bordélique. :D

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  13. Ne t'en fais pas, je pige ta pensée, et ma réponse est la suivante : lorsque je parle d'innovations vis à vis du Club, je veux dire "vis à vis de leur propre travail". A mon avis, ce groupe-là, comme d'autres avant lui (les bouseux de CCR ou GFR, qui jouaient eux aussi un rock'n roll gras, un peu sale, souvent très américain, et forcément déjà métissé - Grand Funk par le funk, Creedence par la country) n'est pas fait pour se renouveler du jour au lendemain, comme ont pu le faire des tas de musiciens dans d'autres genres (citons Radiohead, Bowie, Lou Reed, ou plus récemment les Fiery Furnaces). Leur imagerie sonore est forte, et c'est là leur force, dès le départ. Aller vers un son, une esthétique différents, ou tenter l'expérimentation ne me semble pas être la bonne voie (et les essais en ce sens me donnent raison, j'ai l'impression).

    Je ne veux pas dire que le BRMC n'est pas du tout original en tant que groupe de musique vis à vis de l'histoire de la pop. Au contraire. Comme je le dis dans l'article, lorsqu'ils ont débarqué en 2001, personne n'avait leur look et leurs influences.

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  14. J'adore les premiers Bee Gees !! (ceux des années 60) ! Oui,bien sur et tu as raison d'une certaine façon,entre les Walkmen de Brooklyn,bien propres sur eux et la décadence (certes vécue mais un peu trop affichée à mon goût) d'un Anton newcombe,il y a un monde. Musicalement parlant et uniquement musicalement parlant,je trouves quand même que le comparatif Bee Gees /James Chance Walkmen/JBM me parait un peu exagéré ! Mais je reconnais,et c'est certainement un défaut et une mauvaise habitude de ma part, que j'ai un peu disgressé , et là j'en remets une couche , disgressé ,vers les Doors notamment, groupe métaphysique,dimension qui me semble être justement absente chez tous ces groupes dont il est question actuellement (BJM,BRMC,Jesus & Mary Chain,Loop,Spacemen 3...) qui ont tendance effectivement à me clouer au sol ,avec ces fameux gros clous en fer forgé mal dégrossis que les forgerons avaient l'habitude de réaliser dans le temps (mais cet aspect m'intéresse aussi et ce sont peut-être tout de même les BJM qui me paraissent malgré tout vouloir avec le plus de conviction,de force, d'immagination et de créativité ,vouloir s'extirper du magma)

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  15. Ecouté Beat The Devils Tattoo,enfin si l'on veut car j'ai vraiment du mal et serais bien incapable de dire quoi que ce soit à leur propos. Le seul morceau que je peux écouter avec plaisir et le seul qui sonne beaucoup plus indie,c'est celui que tu as mis en ligne et je ne comprends pas bien pourquoi ils ne sont pas restés sur l'esthétique de ce morceau.
    Pour ma part,je conseillerais dans la veine de ce morceau (mais en plus stoogien et brit-pop) l'album Everything Is des Nine Black Alps,bon de bout en bout,groupe dont on pouvait espérer beaucoup et qui a malheureusement déçu , leur dernier album étant passé d'ailleurs complètement inaperçu.

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  16. Tiens je crois que t'es le premier que je lis qui comme moi préfère Beat the Devil's Tattoo à Baby 81. Je me souviens à l'époque de la publication de ma critique que certains considéraient ça comme une hérésie :)

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