art par Jarvis Glasses
Cette rubrique démarre aujourd'hui, avec un nom, un visage, une identité en somme, mais ce numéro 1 n'est en réalité que le dernier né d'une série d'articles publiés ici depuis un peu plus d'un an, et qui avaient déjà pour vocation de traiter un sujet en rapport avec la musique (au sens large) sous un angle personnel, souvent à la façon d'un éditorial de presse écrite. Les précédents numéros ont été mis aux couleurs de cette rubrique, et portent des numéros négatifs afin de délimiter le point de départ des authentiques pages blanches à venir, une fois par mois, à travers lesquelles j'exprimerai mes idées et opinions (pas nécessairement partagées par mes collègues) sur une vaste sélection de sujets.
L'étalon du Courage Sonique
Je suppose que chaque génération y a eu droit. Que cela soit une chanson, un album, un artiste, voire un mouvement, il y a je pense toujours eu, il y aura sans doute toujours des sons, des dégaines, des attitudes ou des idées sujets à provoquer la haine du public, de l'auditeur, de l'Humain Entendant ; à cristalliser, en somme, un rejet prévisible et nécessaire. Ces artefacts sont alors voués à devenir d'éternels torche-culs pour la grande majorité et des objets de culte (un tantinet malsains) pour les quelques récalcitrants toujours prompts à aller contre le courant.
Lorsqu'il s'agit moins de la musique elle-même que d'aspects para-musicaux, les objets de haine peuvent plus facilement être sujets à l'infinie sinusoïde de la mode qui va et vient, les plaçant successivement du bon puis du mauvais côté de la barrière de l'acceptable (et vice versa) selon l'inclination de la génération du moment (il n'y a qu'à voir les zigs et zags pris par la disco dans le cœur des Hommes, mode indétrônable un jour, sommet de la ringardise le suivant, réhabilitée par certains ensuite). Néanmoins, ces fantaisies passagères, et cela s'applique aux disques impliqués (Abba pour la disco comme James Taylor pour la folk imbuvable et neurasthénique - qui aura repris du poil de la bête ces dernières années) ne sauraient être considérées comme de réels modèles de courage sonique, véritables murs séparant ceux pour qui la musique est une aventure et les autres, qui ne sont pas là pour ça.
Il n'est pas question ici de mauvais albums, d'artistes agaçants ou d'expérimentations inaccessibles pour le plus grand nombre, mais bel et bien de cas extrêmes, suscitant les émotions les plus vives, et lorsqu'il est question d'extrêmes en terme de son, il faut bien séparer le silence du bruit, l'insupportable boucan de l'intenable mutisme. Ces deux concepts ne peuvent que séparer l'auditeur lambda (je m'abstiens de tout jugement de valeur à ce propos, et désigne par ce terme celui pour qui la musique n'est pas une source de gène et d'inconfort lorsqu'il l'entend, et qui, s'il ne considère pas cette forme d'Art comme essentielle, prend au moins plaisir à s'en imprégner de façon très régulière) du passionné, pour lequel des sous-genres musicaux aussi peu commodes en apparence que le drone ou l'ambient (et par extension tout ce qui se rapproche du silence ou du bruit) revêtiront tout de même un rôle, plus ou moins important selon le cas de figure. Costume culturel lié à un état d'esprit, à une appartenance, par exemple : le drone doom de Sunn o))) peut ainsi prêcher auprès des amateurs de metal, qui ne le considèreront peut-être pas comme leur véritable matière première mais comme un légitime chemin de traverse.
Il n'est pas question ici de mauvais albums, d'artistes agaçants ou d'expérimentations inaccessibles pour le plus grand nombre, mais bel et bien de cas extrêmes, suscitant les émotions les plus vives, et lorsqu'il est question d'extrêmes en terme de son, il faut bien séparer le silence du bruit, l'insupportable boucan de l'intenable mutisme. Ces deux concepts ne peuvent que séparer l'auditeur lambda (je m'abstiens de tout jugement de valeur à ce propos, et désigne par ce terme celui pour qui la musique n'est pas une source de gène et d'inconfort lorsqu'il l'entend, et qui, s'il ne considère pas cette forme d'Art comme essentielle, prend au moins plaisir à s'en imprégner de façon très régulière) du passionné, pour lequel des sous-genres musicaux aussi peu commodes en apparence que le drone ou l'ambient (et par extension tout ce qui se rapproche du silence ou du bruit) revêtiront tout de même un rôle, plus ou moins important selon le cas de figure. Costume culturel lié à un état d'esprit, à une appartenance, par exemple : le drone doom de Sunn o))) peut ainsi prêcher auprès des amateurs de metal, qui ne le considèreront peut-être pas comme leur véritable matière première mais comme un légitime chemin de traverse.
(Sunn o))) - Candlegoat)
Bande-son spécifique, peut-être : l'amateur de pop music doté d'une connexion ADSL a toutes les cartes en main pour se forger une bibliothèque mp3 adaptée à chaque situation possible et même s'il n'est pas un inconditionnel des disques ambient de Brian Eno, il peut se targuer d'avoir sous le coude son "Ambient 1 : Music for Airports" pour le cas où une après-midi de sieste électronique au soleil se présenterait.
(Brian Eno - 1:1)
Amour véritable, né des mystères de l'expérience, de l'oreille et des sensations, c'est encore le plus simple : il est en effet des individus qui aiment sincèrement, dès le départ, sans se forcer, les musiques les plus extrêmes.
Finalement, il y a parmi les passionnés celui qui voit la production musicale et son évolution comme autant de branches à explorer sur un arbre dont le tronc ne cesse de croître, et qui, en un mot, est curieux, avant tout. Celui-là ne cherche pas seulement à tout écouter, tout entendre, ou à tout savoir, il ne s'en contente pas. Il doit aussi comprendre, qu'il soit compositeur ou récepteur, et cela passe nécessairement par un processus d'intellectualisation de la musique, comme l'ont démontré Julien Masure (à propos du silence) à travers sa rubrique et Emilien Villeroy (à propos du bruit) avec la sienne.
Pour le passionné, ce genre d'excursions en terrain miné n'est pas exclusivement réservée aux domaines du free jazz d'Ornette Coleman ou du break-core de Venetian Snares, mais existe aussi dans la sphère plus communément admise comme "accessible" de la pop music, et généralement c'est sous une quelconque forme de vacarme que le rejet s'opère. Certains monolithes font encore trembler les plus téméraires d'entre nous et peu nombreux sont ceux qui sont parvenus à véritablement intégrer un album comme le "Trout Mask Replica" (1969) de Captain Beefheart.
Lorsqu'une telle œuvre apparait, entrainant critique, haine et rejet par la majorité, la raison de cette antipathie est souvent liée à l'innovation qui lui est inhérente et au gouffre la séparant du marché dominant. En effet, même si "Trout Mask Replica" continue de paralyser d'effroi ceux qui osent s'y frotter (encore faut-il qu'ils en aient la chance), de nombreux musiciens en ont retenu diverses leçons et on retrouve des fragments de la nouveauté amenée par Beefheart chez James Chance (dès la fin des années 70, avec le mouvement No Wave à New York) ou chez Deerhoof. Un disque comme "Metal Machine Music" de Lou Reed était un étalon, notamment parce que rien d'autre ne lui ressemblait. En 2010 certains pourraient affirmer que "tout a été fait" et c'est bien entendu risible mais il faut bien admettre qu'aujourd'hui, on croise des étalons d'un nouveau genre. Prenez par exemple le premier album de Fang Island. Il n'y est pas question d'innovation, ni non plus d'extrémisme sonore. Lorsque "tout a été fait," le seul moyen restant pour choquer (même si, j'en conviens, ça n'était certainement pas l'intention du groupe) est alors de produire un assemblage véritablement improbable (sur cet album se côtoient le rock FM américain d'Andrew WK, le punk rock houblonné de Blink 182, le psychédélisme de supermarché d'Animal Collective et même la bitpop régressive de Passion Pit et consorts), de renverser dans un mixeur le maximum d'influences possible et de mettre en marche la machine afin de produire une nullité absolument infinie, une joie invraisemblable, un cocktail médicamenteux visant le sommet de la pile de la médiocrité, pas plus haut. Il n'en reste pas moins une épreuve amusante à passer, et qui pourrait presque résumer une certaine idée de la pop américaine des dix dernières années au néophyte, mais cela reviendrait à lui faire apprendre une leçon d'histoire de la même manière que le personnage de Malcolm McDowell doit apprendre à bien se comporter dans l'Orange Mécanique de Kubrick.
(Fang Island - Daisy)
Évidemment, sur ce dernier point, tout le monde n'agréera pas tant il est vrai que les références de Fang Island sont encore chaudes (bouillantes, même), mais vous verrez dans dix ou quinze ans, lorsque plus personne ne se souviendra de ce disque, et que vous re-tomberez dessus. Il vous fera le même effet qu'un album de Rick James ou que le premier album de The Art of Noise, à propos duquel mon collègue Emilien Villeroy a dit un jour :
(Fang Island - Daisy)
Évidemment, sur ce dernier point, tout le monde n'agréera pas tant il est vrai que les références de Fang Island sont encore chaudes (bouillantes, même), mais vous verrez dans dix ou quinze ans, lorsque plus personne ne se souviendra de ce disque, et que vous re-tomberez dessus. Il vous fera le même effet qu'un album de Rick James ou que le premier album de The Art of Noise, à propos duquel mon collègue Emilien Villeroy a dit un jour :
Everest de l'horreur sonore, Tonneau des Danaïdes du mauvais goût, Mein Kampf musical, "Who's Afraid of The Art of Noise" est peut être la pire chose jamais issue des 80's, et pourtant, Dieu sait si l'époque était propice à des conneries pareilles.Un album comme "Fang Island" est à sa façon un autre de ces artefacts-calibreurs, mais en condensant l'actualité sans explorer aucune terre inconnue, il ne peut être envisagé comme l'égal d'un "Metal Machine Music" ou d'un "Trout Mask Replica," œuvres nécessaires et nécessairement repoussantes, sans lesquelles les frontières ne seraient pas constamment repoussées, et qui sont réservées à une poignée de courageux chargés de les défricher pour ensuite en extraire la sève propre à alimenter ces bourgeons sans cesse renouvelés et sans lesquels la musique tournerait en une boucle insupportable.
Fameux article ! J'ai réécouté la chanson de Fanng Island, du coup, et elle m'a tué !
RépondreSupprimerTu m'as aussi fait re-dl l'album le plus connu de Venetian Snares, alors que Dieu sait que leur zik m'avait fait du mal...
Je ne sais pas si j'ai bien vu où tu voulais en venir, mais les artistes/groupes que tu as cités m'ont fait remarquer un truc marrant:
RépondreSupprimerSunn O))), le drone doom "pur", c'est un peu ennuyeux - je préfère nettement les virements doom-horrifiques de Khanate ou doom-oniriques de Nadja.
Music for Airports de Brian Eno, c'est pas mal, mais c'est pas le meilleur album d'ambient du monde. C'est même un des albums d'ambient que j'écoute le moins dans ma collection, et je préfère les albums d'ambient qui ne font pas *que* de l'ambient mais s'inspirent d'autres genres (techno ou jazz sur pas mal d'albums, voire même indus, ou des hybrides ambient/pop/rock...), artistes (Debussy chez Biosphere, Stockhausen sur le dernier Reformed Faction...), voire ont un thème ou un concept précis (Inside My Room, Watching The Rain d'Ananta, extrême par sa longueur mais qui n'a pas comme *but* d'être extrême: les 4:10:38 du morceau, justifiées par le "concept" de l'album, paraissent tout à fait naturelles et pas impresionnantes pour un sou) (c'est un excellent disque pour bosser ou réviser, en passant).
(je passe sur Ornette Coleman que je connais peu mais dont ce que j'ai entendu ne m'a pas trop plu)
Trout Mask Replica, je l'ai jamais écouté jusqu'au bout, c'est pas que je déteste mais je trouve ça un peu pénible. Je préfère largement Zappa, et encore, j'ai arrêté d'écouter Zappa.
Venetian Snares, c'est AGAÇANT. Le breakcore, c'est agaçant, les drum machines, c'est agaçant. Sauf exceptions, encore une fois quand la musique n'est pas *que* du breakcore (CDR qui fait du breakcore débile avec des samples de dessins animés japonais, je crois avoir un autre exemple mais il m'échappe).
Je pourrais encore parler de Merzbow dont je préfère en général les albums qui ont un beat et qui sont moins bruyants que la moyenne (Venereology mis à part - et encore, il paraît qu'il est inspiré thrash metal).
Bref— quand j'étais au lycée, je recherchais les musiques extrêmes, juste pour voir jusqu'où on pouvait aller; mais j'ai fini par m'en lasser dans 90% des cas. L'extrême n'impressionne que la première fois, et passée la première surprise, il ne reste plus que les autres qualités du disque pour le faire tenir - s'il y en a. S'il n'y en a pas, le disque retombe comme un soufflé...
...Non seulement ça, mais aujourd'hui, je ne *considère* même plus ces artistes comme extrêmes... pour moi, Sunn O))) par exemple, c'est un point de départ, plus un extrême! Je sais pas si c'est le fait qu'aujourd'hui, on est exposés (ou plutôt on a accès) à tant de musiques différentes, dont pas mal qui cherchent à être extrêmes ou qui jouent avec ce qui autrefois était extrême, mais presque plus rien n'étonne par son extrémisme je trouve. Bon, il y a des exceptions: Jandek notamment (surtout), peut-être Sachiko M aussi, ou encore Zeichnungen des Patienten O.T. d'Einstürzende Neubauten. Mais assez peu.
RépondreSupprimerPour ces deux raisons (presque plus rien n'étonne par son côté extrême aujourd'hui + une fois passé le côté "impressionnant"/extrême, il ne reste plus que les autres qualités de la musique), et sans doute aussi parce que les extrêmes vieillissent (comme les records du monde qui sont battus, sans doute), Metal Machine Music de Lou Reed est devenu un disque bête et ennuyeux aujourd'hui. Le son est intéressant mais sur la durée, c'est juste ennuyeux, et ça n'est pas non plus si bruyant que ça.
(bon, à la décharge de Lou Reed, il faut avouer que j'avais écouté Merzbow avant Metal Machine Music et que j'aime souvent le bruit à part ça)
Enfin...
Là où je ne te suis pas, c'est quand tu parles des hybrides et que tu ne donnes qu'un exemple, qu'apparemment tu trouves moyen voire mauvais. Justement je trouve que c'est très intéressant et prometteur, les hybrides, les arrangements peu communs! Le death-klezmer-jazz de John Zorn et ses multiples projets, le doom jazz de Bohren & der Club of Gore, le pop-rock-metal-funk-death-surf-impro-bordel-wtf-lol-core de Mr Bungle, le rock-techno-indus-ambient des Young Gods, l’électro-????-indie du dernier Gang Gang Dance, l'électro-indus-ambient expérimentale de Download, l’électronique minimaliste expérimentale inspirée par la pop, la musique contemporaine et les musiques thaïlandaises de Soisong, ou pour revenir aux classiques, Remain in Light des Talking Heads dont tu avais déjà parlé... il n'y a pas que les hybrides et nouveaux arrangements qui sont intéressants en musique aujourd'hui, loin de là, mais je trouve quand même qu'il y a beaucoup à en tirer!
(J'avais vu sur un t-shirt humoristique < http://farm3.static.flickr.com/2199/1877433726_609b105fc1_o.jpg > plein de noms de genres "inventés" justement, sauf que beaucoup existent déjà... et quelques autres pourraient être vraiment intéressants - je donnerais cher pour entendre de l'"industrial soul" de qualité en vrai!)
Je te *suis* pas Lamu.
RépondreSupprimerPutain Lamu, je t'aime, je pourrais endurer mille commentaires de Vincent pour un seul de toi.
RépondreSupprimerLamu > Tu as totalement raison. Je n'essayais cependant ni de dresser une liste d'écoute ou de conseils (je ne suis pas assez versé dans les musiques extrêmes ni même dans l'ambient tout simple pour le faire), ni non plus de dire que ces monolithes extrémistes étaient à porter aux nues pour les siècles des siècles pour leurs qualités mirobolantes. Mais tu donnes quelques noms intéressants et quelques pistes complémentaires que je n'aurais pu donner et je t'en remercie. Ton commz est en quelque sorte le "P.S." de mon texte, le "au fait" dans mon "voilà", le "Menace Fantôme" dans mon "Retour du Jedi". Merci.
RépondreSupprimer"même s'il n'est pas un inconditionnel des disques ambient de Brian Eno, il peut se targuer d'avoir sous le coude son "Ambient 1 : Music for Airports" pour le cas où une après-midi de sieste électronique au soleil se présenterait"
RépondreSupprimerj'ai retenu cette phrase amusante parce que c'est exactement mon cas, j'ai jamais envie de l'écouter mais je garde au cas ou des fois ...
sinon je rebondi sur Art of noise qui est a mon avis un des trucs commerciaux les moins pires des années 80 avec aussi Frankie goes to hollywood parce que derrière les hits putassiers de ces 2 groupes il y a aussi 2 albums solides qui ont très bien vieilli, enfin moi je dis ça je dis rien.
Putain le dessin comment il est trop bon. Il m'a tué. Bravo.
RépondreSupprimerSuper article, super titre de rubrique, super dessin.
RépondreSupprimerC'est vraiment pourri ce que faisait James Taylor ? J'ai jamais écouté, je me suis arrêté à son rôle dans Two-lane Blacktop.
J'ai presque bien aimé le morceau de Brian Eno, sorte de bande originale type d'un film de Wayne Wang. En même temps c'est fait pour ça, pour passer sans en avoir l'air, c'est nul mais ça glisse, comme la salade. C'est cool en "faisant les devoirs" comme dit Lamu. "Putain Lamu, je t'aime", c'est un mindfuck cette phrase non ? :D Moi il m'a paumé ce con !
J'aime bien la solennité de la fin de l'article:
Espace : frontière de l'infini... vers lequel voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et, au mépris du danger, reculer l'impossible.
J'ai rien lu, mais, le dessin est super. Je crois qu'il faut que Jarvis devienne dessinateur officiel et unique (de la bannière, des notes etc...)
RépondreSupprimerAh ouais c'est une chouette idée ça, Vincent, je suis POUR aussi ! L'univers visuel du blog en serait d'autant plus cohérent (et agréable aux mirettes).
RépondreSupprimerCarrément d'accord. (Surtout pour les notes :/).
RépondreSupprimerEnvisager une refonte des notes aux couleurs de Jarvis, pourquoi pas. Par contre, ne vous attendez pas à le voir régner en seul maitre sur la partie artistique de CE, ça n'est pas du tout prévu, il n'en aurait de toute façon pas le temps, et au contraire, nous cherchons un nouvel artiste pour aider Jarvis et les autres (cf "Recrutement") ! Nous avons beaucoup de boulot à pourvoir, et Jarvis n'a que deux mains ^^
RépondreSupprimerRemi > Oui la folk mouligasse, geignarde et complaisante de James Taylor est une épreuve.
RépondreSupprimerUn conseil aux amateurs de boucan : lancez le morceau de Sunno))) puis après exactement 1:55, lancez celui de Beefheart : le mélange est ma foi plutôt chouette.
RépondreSupprimerThe Art of Noise
RépondreSupprimer=
La mort de la musique.
je voulais le préciser à nouveau.
sinon, le mélange Sunn O)))-Beefheart est IMMENSE.
Quand j'éteins mes baffles j'obtiens aussi un résultat pas mal pour le Sunn 0)))...
RépondreSupprimerJ'aime bien aussi le mélange Sunn O))) + Captain Beefheart!
RépondreSupprimermoi j'aime bien Fang Island, je trouve ce melange detonnant, entrainant... j'aime bien! (sans non plus en faire mon album de l'année, juste je trouve ca pas trop mal)
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