C'est entendu.

jeudi 28 janvier 2010

[Réveille Matin] Gorillaz - Stylo

Joanna Newsom, Liars, Radiohead... Il y a beaucoup de groupes très attendus cette année, mais je mets ma main à couper que le troisième album de Gorillaz est celui qui occasionne le plus de sécrétions salivaires au sein de la communauté des amateurs de pop music. Car nul n'est besoin de révérer Damon Albarn (C'est Entendu s'en charge pour vous), Jamie Hewlett ou Dan the Automator pour attendre de Gorillaz de quoi vous plaire. Le nombre impressionnant de featurings sur chaque album (et sa diversité) et l'attente entre chaque nouveau disque suffiraient à appâter le quidam à priori peu disposé à s'incliner devant des images de synthèse animées (l'auteur de ces lignes y compris).



Ce premier extrait surprend. On a pris cette habitude avec Gorillaz de s'attendre à des singles particulièrement efficaces, voire fracassants (Clint Eastwood, Dare et Feel Good Inc. passent toujours très régulièrement en radio) alors qu'on a ici une chanson qui n'aurait pu passer sur les ondes qu'aux alentours de 1986 et exclusivement à Miami, ou bien dans le jeu vidéo GTA : Vice City. Sur un beat et une basse électroniques, old school et répétitifs, Damon Albarn s'invite dans le domaine synthétique du synth-funk west coast post-kitsch de Dâm FunK, et... ça marche. Il faut dire que cela aide d'avoir la caution "hood" de Bobby Womack (pour le refrain soul) ET Mos Def pour le solo rappé habituel et quasi-obligatoire.
Je ne peux qu'approuver le choix, même s'il est certain que d'une part, c'est probablement un mauvais choix de single (à confirmer après écoute des autres morceaux sur l'album) qui ne plaira pas à tous et qui n'aura pas une diffusion aussi simple que Clint Eastwood, et même si, finalement, la prise de risque n'est pas gigantesque, tant il est vrai que "Demon Days" n'est pas si loin.


Joe

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