par Joe Gonzalez
art par Jarvis Glasses
art par Jarvis Glasses
La vidéo de la semaine c'est cet enchainement de trois titres (dont un interlude instrumental) issus du dernier album de The War On Drugs, psychédéliques rockers de Philadelphie qui confirment là tout le bien que l'on pense d'eux.
Voilà une vidéo très intéressante par laquelle Beyoncé nous démontre qu'il ne suffit pas d'enchainer les effets spéciaux, les coiffures et les maquillages/tenues/poses pour convaincre. Au contraire. En se vendant sous toutes les coutures, toute poitrine dehors, avec un sourire complice de future mama respectable mais pas trop, la diva vend du vent et l'on a rien à quoi s'accrocher, ni situation ni personnage, ni couleur ni chanson d'ailleurs (ce Countdown n'est vraiment pas un highlight de son dernier album) mais si ce clip faisait office pour elle de casting en vue d'un éventuel rôle de premier rang dans une comédie romantique comme les Américains en ont le secret, alors qu'elle se rassure, Katerine Heigl, Jennifer Aniston et consoeurs se feront un plaisir de l'accueillir au Royaume sans tain des people crétins.
Il y en avait plusieurs cette semaine des clips darkwave-chose et si j'ai choisi de ne vous proposer que celui du Synthetik de HTRK (prononcé Hate Rock), c'est d'une part pour vous introduire à ce nouveau groupe qui est encore peu connu (et qui ne mérite pas pour l'instant de fantastiques louanges, entendons-nous bien mais il faut bien donner sa chance au produit) et d'autre part pour qu'au moins vous n'ayez pas à supporter les mugissements plaintifs para-Evanescenciels de Florence + the Machine ou Zola Jesus. Pitié !
Quand l'une des pointures du label Hyperdub (spécialisé en dubstep et wonky), à savoir King Midas Sound, se fait remixer par Gang Gang Dance, c'est forcément un résultat barré qui en ressort, mais si en plus on illustre le tout avec un clip-meme-idiot, il ne manque plus qu'une drogue quelconque pour rester québlo au pays des rêves.
Deux micro-clips aussi, avec tout d'abord les deux françaises de Mansfield Tya, découvertes sur scène (où elles impressionnent régulièrement) circa 2005, et qui s’apprêtent à publier un troisième LP ("NYX", le 17 octobre) dont cet Animal est extrait. Et puis Slow Joe, dont Joseph Karloff vous avait causé dans sa rubrique défricheuse il y a presque un an.
Un petit festival St Vincent avec tout d'abord une session live enregistrée le mois dernier pour la sortie de "Strange Mercy" (prochainement chroniqué ici) où quelques nouveautés, dont le single Surgeon, furent jouées par une Annie vêtue en amazone préhistorique. Vient ensuite une interprétation de Cruel à la radio et une captation live de la reprise absolument imprévisible du She's beyond good and evil du Pop Group, qui comme son nom ne l'indique pas était une sorte d'avatar free-dub-post-punk anglais au tout début des 80's. Les connaisseurs apprécieront.
Régalez-vous de ces chouettes 8 minutes tirées du récent concert donné par les Melvins à l'Epicerie Moderne. METAL !
"Beats, Rhymes and Life, The Travels of A Tribe Called Quest" est un documentaire réalisé par l'acteur américain Michael Rappaport (qui jouait le gamin néo-nazi dans "Higher Learning" par exemple) et qui raconte l'histoire de l'un des meilleurs groupes de hip hop East Coast des années 90. Si vous pouvez mettre la main dessus, et que vous pigez l'anglais, n'hésitez surtout pas !
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