Certains mal-en-veine parmi nous sommes encore pour un jour soumis à la trépidante routine du métro-boulot et s'il est peu probable que notre prochaine nuit soit riche en dodo, il nous reste ce dernier jour de turbin à compléter avant de fêter l'arrivée de la 2012ème année depuis le Christ. A CET EFFET, dans l'optique de donner la pèche, la hargne à tous les prolétaires de France, de Navarre et de Wallonie (et du Monde), tout en rendant un double hommage, je vous propose ce matin de célébrer soniquement la fin de la radio.
En 2007, Shellac revenait après sept années d'absence et avec un sobriquet (Shellac of North America) et enfonçait à nouveau le clou d'un rock puissant dans le bois du cercueil des années 90, qui n'auraient pas été les mêmes sans Steve Albini. Le nouvel album de son trio s'ouvrait alors sur cette longue série d'invectives proférées par voie de micro, de guitare et via les fûts de Todd Trainer, au rythme des deux notes jouées par la basse imperturbable de Bob Weston.
Le sujet de la chanson, certains l'auront déjà compris, n'est autre que John Peel, le légendaire DJ anglais, décédé en 2004 et avec qui s'est éteinte (en tout cas une certaine ère de) la radio. Rendons à Steve ce qui est à Steve : on n'entend guère de rock aussi bourru que celui-ci sur nos ondes. Les anglophones peuvent se targuer d'avoir des Gilles Peterson ou des Mary Anne Hobbs, nous nous contentons de nos radios locales, faute de mieux. Rêvons au changement (puis provoquons-le) si vous le voulez bien.
Joe Gonzalez
Techniquement, Gilles Peterson passe sur à la radio française, puisque Nova diffuse Worldwide de 18 à 20h tous les samedi ou presque :)
RépondreSupprimerPop pop tu joues sur les ondes !
RépondreSupprimer*La clameur puissante et sans fin des lecteurs de CE réclame les classements*
RépondreSupprimerLa rédac a plus ou moins pris son weekend mais ça arrive dès demain !
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