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(Here Sometimes)
Blonde Redhead n'est plus un trio.
"Penny Sparkle" est un album de synth-pop minimaliste. Qu'est ce que cela veut dire ? Que c'est une série de chansons qui aimeraient vous faire croire que vous êtes dans un club New Yorkais, entouré de hipsters tous plus cools les uns que les autres et que vous vous envoyez la meilleure pop du Continent jusqu'à la semaine prochaine, sauf que personne ne danse sur cette musique parce qu'à AUCUN MOMENT le tempo n'accélère le pas, parce qu'aucune chanson ne se démarque vraiment du lot et que la formule apathique et neurasthénique de ces encéphalogrammes plats enfilés comme des perles est tout sauf réjouissante. Certes, Blonde Redhead est signé chez 4AD, et apparemment pas pour rien puisqu'ils ont l'air d'avoir pas mal de peines de cœur à nous conter et de spleen à faire résonner, mais rien ne les empêchait d'écrire de bonnes chansons pour exprimer leur mélancolie. A vrai dire, il n'y a bien que sur Black Guitar, où Kazu et Amedeo font tourner le micro et détaillent une rupture (la leur ?), que l'on se sente concerné. Cela n'empêche pas cette chanson d'être aussi lente que les autres et de subir la pire tare du disque : la boite à rythme (ou la batterie électronique, d'ailleurs, le résultat est le même) de Simone. Comment peut-on, lorsque l'on dispose de l'un des batteurs les plus intéressants de sa génération, lui demander de ranger ses fûts au grenier et de leur préférer les sons synthétiques les plus cheap possibles, joués sur un rythme aussi métronomiquement lent qui plus est ?
(Black guitar)
N'envisageons pas forcément cet album-ci comme un gâchis. Ça n'est que la tentative (ratée) de Blonde Redhead de s'adonner à un exercice de style "à la mode de chez 4AD." Non, d'ailleurs, c'est faux, je pense qu'il ne s'agit pas d'un rôle de composition de leur part. Ils croient vraiment en ces chansons, et ces morceaux les représentent vraiment, pour un temps tout du moins, jusqu'à la prochaine incarnation de ce groupe, un autre Blonde Redhead x+1, qui, je l'espère, sera plus inspiré que la version présente.
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Joe Gonzalez
c'est clair !
RépondreSupprimerHeureusement il y a peut-être une lueur d'espoir dans le monde de l'indie rock.
RépondreSupprimerhttp://pitchfork.com/news/40029-the-dismemberment-plan-reunite/
Superbe album, injustement malmené, on ne va pas demander aux mecs qui écoute du rock d'aimer de la pop minimaliste.
RépondreSupprimerPersonne n'aime ce disque, il est descendu partout ! d'habitude il y a une exception à la règle, mais là non ! , ça prouve peut être que...........
"Trompe le monde" avait été aussi descendu au moment de sa sortie, vive les critiques !
Ca prouve peut-être que... quoi ?
RépondreSupprimerQue Trompe le monde est bien le plus mauvais Pixies.
RépondreSupprimer...que de toute manière on aime aussi la pop minimaliste..?
RépondreSupprimer(Magic adore l'album, sinon)
ça pue la merde ce groupe!!
RépondreSupprimerEvidemment, si tu sens dans les fesses, aussi...
RépondreSupprimereuh... je dirai que c'est Simone le batteur et Amedeo (et non Amadeo) le chanteur-guitariste.
RépondreSupprimerOui, c'est une erreur de ma part, merci de le signaler.
RépondreSupprimerDe rien. Ils se ressemblent pas mal ;-)
RépondreSupprimerje les suis de loin depuis pas mal de temps et perso je trouve cet album intéressant. Certes rythmiquement monotone et dépouillé mais les mélodies restent bonnes. C'est dingue comme les gens ne supportent pas le renouvellement. c'est sûr ça n'a plus grand chose à voir avec leurs précédents albums mais on peut quand même noter les deux premiers titres de l'album qui sont bien construits et arrangés.
RépondreSupprimerC'est précisément ce que je dis dans l'article : ils ont ENCORE UNE FOIS changé de style et c'est chouette que BRH évolue constamment. Seulement voilà, cette évolution-là ne me parait pas intéressante ou bouleversante. Logique, oui. Passionnante, non.
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