Bonjour à tous ! Logiquement, et même si nous ne lui avons pas consacré de papier en 2009, vous n'avez pas du manquer l'ouragan indie que fut "Veckatimest," le troisième album de Grizzly Bear, qui devait forcément se retrouver dans 90% des derniers tops de fin d'année. Aujourd'hui je propose à ceux qui ne l'auraient pas encore fait de découvrir l'album précédent, "Yellow House" (2006).
Mais je vous l'avoue tout de suite, c'est majoritairement un prétexte pour vous parler de deux hommes : Ed Droste et Daniel Rossen, les deux frontmen de Grizbear. A vrai dire, l'autre jour, complètement sous le charme de Guy Béart après l'avoir redécouvert grâce à Emilien Villeroy, je m'étais rendu à l'Olympia où l'affiche indiquait "Grizzly Béart" (ou semblait indiquer cela, enfin, vous savez le souci que j'ai avec les fautes de frappes, et je commence à me demander si ça ne serait pas plutôt une sorte de dyslexie héréditaire ou quelque chose comme ça) et pensant y voir un ours qui m'aurait chanté les mérites de cette bonne ville d'Amsterdam, je ne fus somme toute que peu étonné de me retrouver face à Droste, Rossen, Chris Taylor et Chris Bear. Là où je voulais en venir, c'est qu'à cette occasion, je n'ai pu m'empêcher de penser à plus d'une occasion à un autre duo chantant : Simon & Garfunkel.
(Grizzly Bear - On a neck, on a spit)
Deux hommes relevant le niveau de la musique dite "folk" et officiant majoritairement autour de New York, la comparaison pourrait s'arrêter là si Dan Rossen, compositeur, guitariste, avec sa voix de folkeux, n'était pas le parfait avatar d'un Paul Simon dont l'Art Garfunkel serait cette grande gigue efféminée à la voix haut perchée qu'est Droste. Evidemment je sais que ma théorie est fumeuse et ne repose pas sur grand chose (la musique composée par Simon et celle écrite par Rossen sont tout de même des cousines pas très germaines), mais je tenais malgré tout à vous en faire part. Libre à vous de ne pas retenir CA de Grizzly Bear. En attendant, écoutez la chanson de ce matin, plutôt représentative de la face Rossen de Grizzly Bear, et dont la seconde partie s'emballe pile comme il faut lorsque Daniel répète ad lib "Each Day, I spend it with you now / All my time I spend it with you now..."
Joe Gonzalez
Pas mal, Guy Béart - Grizzly Bear. :D
RépondreSupprimerEd Droste est supérieur: vocalement et physiquement <3
RépondreSupprimerFaut aimer le genre gros feuj, quoi. :)
RépondreSupprimerMaman> Non, non, non, NON, NON, NOOOOOON !
RépondreSupprimerhein ?
RépondreSupprimerPardon, Fla. et Maman ne sont qu'une seule et même personne et je ne peux pas être plus en désaccord avec elle concernant la comparaison Droste/Rossen.
RépondreSupprimerFla. a perdu la raison !
RépondreSupprimerEn même temps si Droste c'est bien le grand, Fla. a plutôt un jugement logique. Elle semble préférer un grand gadjo costaud, une sorte de Javier Bardem du feuj, à un tout petit port-de-boucain qui ressemble à un de ces mokos qu'on expulse de son pouce d'un coup sec de l'index vers la personne de notre entourage que l'on apprécie le moins. Entre un gros merdier et un tout petit merdier, une femme a raison de choisir le gros.
RépondreSupprimerJ'ai écouté ce morceau deux fois, et c'est nul à chier. Pire encore en tant que "réveille-matin". Ecouter ça le matin c'est un coup à choper la chiasse.
RépondreSupprimerPourquoi deux fois, du coup ? ^^
RépondreSupprimerCe n'est pas mon morceau préféré du groupe. En réalité, je préfère toutes les chansons de leur second album!