Moi Broken Social Scene je l'écris "Broken Social Sin," tant pour moi ce groupe indé est un petit péché mignon. A propos du nom de ce groupe de merde, il faut noter que le leader Brendan Canning dit et répète à longueur d'interviews (entretiens que personne ne prend jamais la peine d'écouter, tant il est vrai que tout le monde s'en fout de ce groupe), que le nom du collectif serait en réalité un "mindfuck", prétexte à un message subliminal de derrière les fagots, voué à être prononcé "Broken Social Chine". Dîtes-le très vite plusieurs fois de suite et vous verrez que vous finirez par dire "Broken Chochial Chine". Pour certains individus comme Thelonius H., dont l'accent anglais est à trancher au coutelas, il suffit de le dire une seule fois. Le message est donc clair, pas la peine de vous faire un dessin, Brendan Canning est un capitaliste et pour lui Mao c'est une marque de bouffe pour chats. Étonnant paradoxe d'ailleurs d'un "collectif" qui se veut anti-communiste. Et c'est en soulevant l'impertinence de cet imbroglio idéologique que l'on saisit les raisons d'être d'un tel collectif.
Le projet initial de Brendon "Royal" Canning et de Kevin Drew "Barrymoré", c'était de monter un groupe d'indie-rock qui serait au finish le premier groupe de "juicy-rock" du continent Canadien. Quoi de mieux que trois accords, une palanquée de barbus de trois jours, et un songwriter doté de trois couilles pour attirer les mieux tanquées des chanteuses menstruées dudit continent. Pari gagné puisque très vite, Leslie Feist, Emily Haines (qui chante pour Metric) et Lanny Barbie (qui suçait dans "Ma trique", film gonzo Canadien des plus dérangeants), se sont présentées au casting de Canning et Drew, que l'on devait dès lors surnommer "Les ogres de Barbarie" et qui, forts de ces nouvelles acquisitions, allaient s'imposer comme les rois du porno chic Torontois. Revers de la médaille, le groupe devait s'éparpiller dans une double-carrière "Pop & Porn" et la qualité ne serait pas toujours au rendez-vous : Dieu sait qu'il n'est pas aisé de jouer de la basse avec une capote sur chaque doigt. Néanmoins, Broken Social Scene allait faire son petit bonhomme de chemin, glanant ça et là quelques aficionados de ce phénomène scénique qui allait prendre le nom de "upskirt pogo" (ces bastons opposant les membres du groupe aux spectateurs des premiers rangs désireux de s'approprier les gambas des choristes). Pas très partageurs Brend Andrew et Kevin Canning...
Ceci étant, cette direction soft-core donnée au groupe n'était pas sans inspirer nos deux génies créateurs, à l'image de cet album judicieusement intitulé "You forgot it in people," sorte de sermon de Drew à l'égard de Canning, qui avait pour triste habitude de laisser ses médiators dans autrui. C'était en 2002 et le "collectif anti-rouge" devait encore traverser 3 ans de galère avant d'être enfin redécouvert suite à l'explosion médiatique de The Arcade Fire qui, en 2005, fit découvrir au monde ce pays qu'on appelle depuis "Canada". Cinq ans ont passé, ils reviennent cette année sur le devant de la broken social scène avec un quatrième album, "Forgiveness Rock Record," en forme d'excuse pour ces années d'errements para-musicaux durant lesquelles ils auront conduit la pop Canadienne sur la verge, comme disent les anglais, d'une décadence devenue trop rare au nord de Duluth (Minnesota), depuis la mort de Jack "dans la brousse" Kerouak. L'album rédempteur sortira le 4 mai, et personnellement je ne l'écouterai pas, pour trois raisons: d'abord je reste convaincu du bien fondé de la thèse initiale anti-Maoiste et Zarawhitiste de Ken Canning et Brenda Drew, ensuite je n'ai jamais écouté un seul disque de ce groupe, et, in fine, fabio grosso merdo, je n'aime pas la musique.
Ceci étant, cette direction soft-core donnée au groupe n'était pas sans inspirer nos deux génies créateurs, à l'image de cet album judicieusement intitulé "You forgot it in people," sorte de sermon de Drew à l'égard de Canning, qui avait pour triste habitude de laisser ses médiators dans autrui. C'était en 2002 et le "collectif anti-rouge" devait encore traverser 3 ans de galère avant d'être enfin redécouvert suite à l'explosion médiatique de The Arcade Fire qui, en 2005, fit découvrir au monde ce pays qu'on appelle depuis "Canada". Cinq ans ont passé, ils reviennent cette année sur le devant de la broken social scène avec un quatrième album, "Forgiveness Rock Record," en forme d'excuse pour ces années d'errements para-musicaux durant lesquelles ils auront conduit la pop Canadienne sur la verge, comme disent les anglais, d'une décadence devenue trop rare au nord de Duluth (Minnesota), depuis la mort de Jack "dans la brousse" Kerouak. L'album rédempteur sortira le 4 mai, et personnellement je ne l'écouterai pas, pour trois raisons: d'abord je reste convaincu du bien fondé de la thèse initiale anti-Maoiste et Zarawhitiste de Ken Canning et Brenda Drew, ensuite je n'ai jamais écouté un seul disque de ce groupe, et, in fine, fabio grosso merdo, je n'aime pas la musique.
Rémi Fishtank
P.S. : Rémi écrit aussi sur l'infâmeux blog ciné, maintes fois attaqué en justice, jamais débouté : Il a osé.
Vous auriez aussi pu parler de quelques-unes de leurs chansons phares, telles que "Lover's Spit" (comprenez : cum shot), "Handjobs for the holidays" (que seuls les plus naïfs français ont traduit "petit boulot manuel pour grandes les vacances d'été"), ou encore "Late Nineties Bedroom Rock for the Missionaries"... qui dissimulent assez mal le goût prononcé du duo maléfique Canning/Drew pour le gonzo.
RépondreSupprimerOn aurait surtout pu préciser qu'au départ ce groupe est un spin-off du fameux groupe ibérique Broken Vista Social Club (Sandwich).
RépondreSupprimerIl est où l'intérêt d'une chronique pareil, bon c'est vrai qu'étant supporter du groupe, elle a de quoi me frustrer, mais comme on dit qui aime bien châtie bien, non ? Parce que tu les adore Rémy Finalement ? non ?
RépondreSupprimerC'est marrant comme tu cherches à te convaincre XD
RépondreSupprimerL'intérêt c'est d'évoquer le cas du premier groupe musical qui a retourné comme un gant le concept de "tournée" pour le rapprocher le plus possible du concept de "tournante".
RépondreSupprimerBSS n'a pas attendu Arcade Fire pour se faire connaître, n'importe quoi.....
RépondreSupprimeroui mais n'empêche que sans Arcade Fire, il n'y aurai jamais eu autant de projecteurs sur Montréal, c'est un fait comme dirai l'autre.
RépondreSupprimeroui mais de là à relier tous les groupes à AF.....................
RépondreSupprimerPour une fois que je suis obligé de soutenir djeep, putain...
RépondreSupprimerOui, pareil, en lisant ça, j'ai été paumé, je le suis d'ailleurs toujours un peu, et j'ai du mal à intégrer le concept de chronique justifiée par une non-écoute volontaire et planifiée à l'avance, tout comme le lien entre kerouac et la décadence (???), tout comme la dernière phrase...
RépondreSupprimerHmm...
Vous avez oublié votre humour dans la pochette du deuxième album de Broken Social Scene. C'est con pour les chroniqueurs d'un blog qui se voudrait en partie marrant.
RépondreSupprimerDans deux minutes vous allez me demander : "Est-ce que ce groupe fait vraiment du porno ? Je ne crois pas !"
Pauvres de vous...
moi j'ai aimé cet article.
RépondreSupprimerje tiens à le dire pour dire qu'il y a aussi des gens qui l'ont aimé hein.
Moi je me suis pissé dessus grâce à cet article.
RépondreSupprimerPareil, j'ai aimé lire cet article et j'ai pas mal ri !
RépondreSupprimerLa conclusion me plaît particulièrement.
Je dois dire que ce quiproquo rends l'article encore plus drôle qu'il ne l'était à la base
RépondreSupprimerJ'espère que ce fameux Fishtank nous gratifiera de nouveau, et prochainement, de sa verve si prompte à provoquer la polémique (et le rire).
RépondreSupprimerS'attaquer à Broken Social Scene ça équivaut à s'attaquer à quel cinéaste indé à la tchompe-moi-le-nœud ?
RépondreSupprimerJe laisse la question en suspend !