Bonjour à tous! Ce matin, on vous propose un réveil en douceur, comme on les aime. Un réveil avec les Byrds, qui plus est. En 1968, la clique de McGuinn sort "The Notorious Byrd Brothers", son cinquième album, sur lequel on trouve Wasn’t Born To Follow, interprété par les Byrds mais composé par Carole King et Gerry Goffin, deux songwriters américains mariés, pleinement versés dans la pop. Un an plus tard, en 1969, on retrouve le morceau dans la BO du fameux "Easy Rider" de Dennis Hopper (qui lutte actuellement contre son cancer généralisé dans un hôpital de Los Angeles), aux côtés de titres de Steppenwolf, d’Hendrix, ou encore de Smith.
Wasn’t Born To Follow témoigne d’une décontraction fabuleuse, armée d’un son clair et limpide. L’intonation du chant, la diction tranquille, tout comme le filtre sur la batterie vers le milieu, ainsi que les guitares moelleuses s’entremêlant dans une tendre réverbération, tout cet ensemble donne au morceau ce côté hippie, serein, qui fait sa force. On survole les grands espaces, les cours d’eau, on évoque d’improbables forêts, l’écume de l’eau des cascades, une "sacred mountain" et même une "legendary fountain". La photographie d’une nature à l’état sauvage est sublimée par d’agréables arrangements et par un rythme entraînant, tout en étant posé. Le report aux paroles semble inévitable si l’on veut se faire une meilleure représentation de l’amplitude des images utilisées, c’est pourquoi on vous fournira la première strophe, qui parle d’elle-même :
"Oh I'd rather go and journey where the diamond crest is flowing and
Run across the valley beneath the sacred mountain and
Wander through the forest
Where the trees have leaves of prisms and break the light in colors
That no one knows the names of"
On ne se limitera d'ailleurs qu’à la première strophe. On ne va pas tout vous apporter rôti sur un plateau ! Allez, au boulot, cherchez la suite, si vous avez aimé le morceau ! En espérant vous avoir proposé un chouette morceau qui vous fera vous lever du bon pied, à la prochaine !
Hugo
C'est vrai qu'elle est chouette (et courte) cette chanson. J'avoue n'avoir jamais pris le temps de réellement m'imprégner de cet album-ci, lui préférant "Sweetheart of the Rodeo" sorti la même année et officiant dans un registre intensément plus country (avec la participation de Gram Parsons qui plus est).
RépondreSupprimerAh et j'ajoute, pour vous tous, lecteurs découvrant le groupe, que cela se prononce "beurdz", tout comme si cela s'écrivait "birds". Et pas "birdzeu" ou "bordz" ou "béreudzeu".
RépondreSupprimerJe dis ça parce que Hugo pourrait vous amener à le prononcer comme de gros tâcherons.
Forcément, tu pouvais pas la rater, celle là, Joe!
RépondreSupprimerIl est vrai que je dis "birdz", oui, mais c'est plus parce que je n'en ai aucune idée, et aussi pour justifier du changement de lettre! Un (mauvais?) réflexe quoi...
Lecteurs, soyez indulgents, ahah!