On parlait d'antifolk l'autre jour, et il est impossible de citer le mouvement (sous-genre du punk incluant des éléments de la musique folk américaine) sans citer Jeffrey Lewis et l'un de ses nombreux avatars, surtout pour nous autres français que Jeffrey a pris l'habitude de visiter à raison d'une ou deux tournées nationales par an.
Ce qui rend Jeffrey Lewis si attachant, ça n'est pas son faciès étrange mais la fascinante combinaison de ses talents de songwriter folk (dans la plus pure tradition post Dylanienne), de son amour pour la pop culture américaine (les comic books, notamment, il est d'ailleurs lui-même dessinateur et expose sur scène ses œuvres, illustrations visuelles de ses chansons) et le débit de son chant monotone, grave et le plus souvent faux.
Sur cet album, la chanson la plus cool est celle que vous trouverez dans le lecteur sur votre gauche, et qui est la vision rock bancale et excitée d'un film de George A. Romero. L'arrivée de la basse après le premier couplet n'est pas grand chose, mais au sein d'un trio, elle me fait le même effet que si un quatuor de trombones avait joint la parade freak formée par ces trois idiots, qui nous expliquent comment se sortir de l'impossible situation que serait l'avènement des morts vivants.
Joe
heureusement que je t'y ai fait penser!
RépondreSupprimerjeffrey lewis, encore!?.. ):
RépondreSupprimerComment ça "encore" ? On n'avait jamais écrit autre chose qu'une news sur Jeffrey Lewis :S
RépondreSupprimerLes lecteurs se révoltent ! Insurrection !
RépondreSupprimerchépas, c'est pas la 1ère fois que je vois que ça parle de lui ici, alors que c'est pas terrib' terrib'!..
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