C'est entendu.
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lundi 5 avril 2010

[Réveille Matin] Depeche Mode - New Life

Bonjour à tous ! Ce matin, j'aimerais vous réveiller avec la première chanson du premier album ("Speak and Spell," 1981) de Depeche Mode, l'increvable groupe de synth pop britannique (équivalent outre-Manche avoué de nos Indochinois préférés) que l'on espère toujours voir mettre un terme à leur carrière... et qui reviennent régulièrement se rappeler à note bon souvenir, avec plus ou moins de nuance.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'avant d'être ringards, avant que Martin Gore ne tourne à vide et que Dave Gahan ne soit "désintoxiqué," et avant que Vince Clarke ne quitte le groupe (juste après cet album, pour ensuite former Yazoo), Depeche Mode avait débuté comme l'un des plus grands succès de la vague synth pop britannique (qui dura grosso modo de 1979 à 1983), et ce sous la forme d'un boys band issu de Basildon, patelin à l'Est de la banlieue Est de Londres.


Observez attentivement les pas de danse de Dave Gahan, vous apprendrez un ou deux "trucs."

"Boys band ?!" me direz-vous, et vous aurez raison car il serait plus judicieux de décrire le groupe comme un "kids band" tant les musiciens, alors âgés de 18 à 20 ans, ont l'air de collégiens dans leurs costumes trop grands et avec leurs visages poupons (je portais les mêmes bouclettes blondes que Gore lors de mon troisième anniversaire, j'ai ensuite très vite laissé tomber ce style).

Je leur donne douze ans, pas plus.

Mais alors, pourquoi cette chanson et pas une autre ? Just can't get enough, sur le même LP, est bien plus connue, entrainante, pourquoi choisir New Life ? Tout simplement parce que c'est la seule chanson du groupe que je trouve vraiment chouette : sous couvert d'être pop ET synthétique, elle ne sacrifie pas à la vulgarité d'un refrain dégoulinant, ni aux effets désuets sur les voix qui se chargeraient par la suite de faire de Depeche Mode ce qu'ils sont devenus. Sa simplicité et l'absence de démesure dans choix des sons synthétiques en font l'une des plus humbles et des plus naïves chansons du groupe. Le beat, lui, devrait vous faire remuer les fesses dans votre lit.


Joe Gonzalez