Vidéodimanche #13

par Joe Gonzalez
art par Jarvis Glasses

Gang of Four revient, tout comme Devo, Wire et Orchestral Manoeuvres in the Dark. Toute cette vieille garde post-punk remet le couvert. Pour le meilleur ou le pire, nous comptons vous délivrer nos impressions détaillées sur ce grand retour des punks synthétiques au sein d'un dossier qui s'étalera sur tout la seconde partie du mois de Janvier. En attendant, on peut toujours rigoler en voyant Andy Gill et Jon King s'amuser comme des jeunes sur le texte engagé de You'll never pay for the farm, aux côtés de leur bassiste dreadeux (qui pourrait être leur fils).

Si les récents EPs des Parenthetical Girls sont plus ou moins passés sous silence par ici, nous n'avons pas manqué de suivre leurs aventures et les voici qui reviennent devant la caméra pour un clip dansé de The Common Touch, une chanson issue de "The Privilege Part 2 : Past, Imperfect".

Ils seront au Mo'Fo 2011, ils étaient sur le Peu Importe Volume 3 et leur nouvel album ("1000") sera bientôt disséqué en ces pages, Cheveu attaquent fort la nouvelle année et ceci est leur nouveau single : Quatto Stagioni.







PJ Harvey propose déjà un nouveau single, qui nous laisse toujours autant incapables de nous forger une opinion sur ce que va bien pouvoir donner son prochain LP. En tout cas, l'alternance entre des images extérieures et d'autres de Polly Jean dans son salon, seule à l'autoharpe, c'est pas mal trouvé. Ça s'appelle The words that maketh murder.







La meilleure chanson de ce dimanche c'est Super Duper Recue Heads ! de Deerhoof. Dommage que le clip ne soit pas très intéressant. On vous parle du groupe en long en large et en travers d'ici la fin du mois, promis.









Alors que Jim Carrey faisait une apparition remarquée dans le Saturday Night Live, les Black Keys y jouaient Howlin' for you et Tighten up, toujours au top de leur forme.







Okkervil River seront de retour en Mai (le 10) et jouaient chez Jimmy Fallon un premier morceau, pas très convaincant, de ce futur album, Walk & Be fine.







Au rayon des bizarreries, cette semaine, on notera la soirée karaoke organisée par Bjork pour réunir des signatures afin de s'opposer à une réforme islandaise et au cours de laquelle elle a chanté Love will tear us apart de Joy Division en se permettant quelques errements mélodiques.