Ce qui m'a toujours plu avec ce vieux simple que tout le monde connait un peu sans jamais savoir qui l'a chanté, où et quand, c'est, je l'avoue, le son de la guitare de Bobby Fuller.
En 1966, la plupart des kids américains déchainaient leur fureur guitaristique dans le garage de leurs parents, formant sans le savoir ce que l'on viendrait plus tard à appeler proto-punk et qui serait compilé par Lenny Kaye sur les compilations "Nuggets". L'énergie et les guitares au maximum de leur puissance d'alors, des gamins comme Count Five, 13th Floor Elevators et tant d'autres rugissaient comme pas possible leur fougue juvénile sur des stratocasters acnéiques.
Pendant ce temps, Bobby Fuller, originaire de l'état du Tegzas, se rebellait à sa façon en évitant soigneusement la country territoriale et en lorgnant vers la surf music californienne de groupes comme les Surfaris. Ergo cette belle guitare au son clair menant la chanson vers l'Ouest, au rythme des paumes clappées, tandis que Bobby entonne ce refrain (repris des années plus tard par Lou Reed sur la chanson Dirt de l'album "Street Hassle") : "I fought the law and the law won / I fought the law and the law won". Fuller n'était peut-être pas le plus malicieux, le plus vil, le plus crasseux des proto-punks, mais au moins il savait reconnaitre sa défaite.
Pendant ce temps, Bobby Fuller, originaire de l'état du Tegzas, se rebellait à sa façon en évitant soigneusement la country territoriale et en lorgnant vers la surf music californienne de groupes comme les Surfaris. Ergo cette belle guitare au son clair menant la chanson vers l'Ouest, au rythme des paumes clappées, tandis que Bobby entonne ce refrain (repris des années plus tard par Lou Reed sur la chanson Dirt de l'album "Street Hassle") : "I fought the law and the law won / I fought the law and the law won". Fuller n'était peut-être pas le plus malicieux, le plus vil, le plus crasseux des proto-punks, mais au moins il savait reconnaitre sa défaite.
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