C'est entendu.

mardi 30 novembre 2010

[Réveille-Matin] Karen Elson - The Ghost Who Walkss

Buongiorno ! Ce matin, je vous propose une petite nouveauté de la cuvée du premier semestre 2010. Karen Elson, mariée à John Anthony Gillis, aka Jack White est mannequin. Mannequin et musicienne. Ouaip, et ça se cumule plutôt bien, je dois dire.


Les sonorités folk se mêlent à de légères incursions vers d'autres genres, non dénuées d'intérêt, et le morceau est pour le moins envoûtant, sans pour autant casser les trois pattes du canard qui doit haïr cette expression idiomatique de toutes ses forces. On le comprend.

The Ghost Who Walks, c'est simple, efficace et par moment envolé, ça frappe assez juste, en bref, c'est alléchant. Ça donne envie d'aller écouter l'album, intitulé à l'identique. Mais ça, c'est une autre paire de manche les amis. J'ai pas mal hésité entre un Vise un Peu et un Réveille Matin, et je n'avais pas franchement envie d'écrire une critique négative, ce que j'aurai certainement dû faire si j'avais choisi de chroniquer tout l'album (à mon grand regret d'ailleurs). Vous comprendrez aisément que je ne me remets toujours pas d'avoir caillassé des crânes hippies, et mon, mon... mon psychologue, ça va c'est pas un gros mot, ça n'a rien d'anormal hein, je n'ai pas perdu les pédales, je vous vois déjà en train de vous imaginer des choses qui n'ont pas lieu d'être et ça m'énerve encore plus, bande de lamentables ingrats si je vous dis que tout va bien c'est que tout va bien et basta n'allez pas chercher midi à quatorze heures ou c'est mon poing dans vos figures que vous trouverez... ahem, bref, cet homme instruit m'a conseillé d'écrire du positif, dans le cadre de ma convalescence. Il faut que je me réhabitue à sourire, que je réapprenne à aimer les pochettes d'America, et que je travaille à apprécier de nouveau la présence d'une guitare folk dans mon bureau. Fichtre, c'est pas gagné...


Hugo Tessier

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