Bonjour à tous ! C'est un peu toujours moi qui vous parle du label Constellation ici non ? Ah non, Joe aussi en a causé, mais c'était pour nous démontrer qu'il était beaucoup trop vieux pour être pris au sérieux. De toute manière, vous ne vous en souvenez déjà plus parce que tout le monde s'en fiche de savoir qu'à Montréal il n'y a pas qu'Arcade Fire et leur dernier album qui résiste encore, mais plus pour longtemps, à une chronique de C'est Entendu, dernier bastion de l'internet a ne toujours pas en avoir causé. Oui mais attendez un peu, ce matin du Constellation certes, mais pas de longues plaintes de cordes désespérées ni d'épopées post-dada d'un quart d'heure, je vous réveille en sursaut avec un tube foudroyant et dévastateur.
(Lullabye Arkestra - Y'Make Me Shake)
Lullabye Arkestra, duo basse/batterie bien entouré, joue une soul sale, crachée par l'enragée Katia Taylor sur des riffs dégoûtants dont la lourdeur peut, si on veut, rappeler le stoner, et est surtout transformée en machine de guerre par des cuivres gras aux stridences rythmiques démentes. De leur excellent et fulgurant (34 petites minutes !) premier album "Ampgrave" (2006), j'aurais pu choisir l'hypnotique Bulldozer of Love pour vous tirer du lit, mais j'ai préféré Y'Make Me Shake et son groove plus évident. Ce morceau aurait dû être la bande son d'un été dégoulinant de transpiration, de celle que l'on doit autant à la chaleur étouffante et moite qu'aux secousses imposées par le rock'n'roll à nos corps meurtris. Hmm... Vous pouvez toujours fermer vos volets, laisser vos plaques chauffantes allumées et vous passer cette merveille cradingue en boucle pour ne pas faire face à la dure réalité, pas vrai ?
Thelonius H.
WOUAH, ÇA CRACHE :O
RépondreSupprimerMerci bien pour la découverte, je m'en vais me procurer l'album illico presto.
Étonné et content que ça te plaise, mais attend un peu d'écouter Bulldozer of Love, ÇA !
RépondreSupprimerJ'ai trouvé l'album, je l'écouterai ce soir.
RépondreSupprimerMais rien que ce titre "Bulldozer of Love" me fait bien languir sa mère.
Cet album est géant mais j'ai nettement moins été séduit par son successeur (le manque de cuivres peut-être)....
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