Bonjour à tous ! Vous allez finir par remarquer qu'on vous répète à longueur d'articles que l'été 2010 que nous vivons est morne, plat, et qu'on manque cruellement de nouveautés à s'écouter sur notre ghetto-blaster pendant les interminables parties de badminton sur la plage. Ce matin j'essaie de nous donner tort sans grande conviction en vous causant du dernier album de The Divine Comedy sorti il y a tout de même déjà deux mois. Pour ceux qui ne suivent pas, il s'agit toujours du quasi-projet solo d'un dandy irlandais qui écrit des popsongs élégantes, raffinées et gentiment baroques au point d'en faire, disons, légèrement trop dans l'ambiance surannée fin de siècle (un morceau s'appelle tout de même The Lost Art of Conversation...). Bang Goes the Knighthood est certes un peu inégal, pas franchement surprenant et certaines paroles y sont assez embarrassantes (The Complete Banker sur la crise économique ou le name-dropping de At the Indie Disco), mais son humour et son lot d'excellents morceaux semblent être faits pour accompagner un été nonchalant et distingué. Bref, un album tardif que l'on écoutera sûrement pas plus de quelques mois, mais d'ici là, aucune raison de lui faire la tronche, acceptez ses petits travers et foutez-y une claque amicale sur l'épaule avec le sourire en sachant que si ça ne durera pas, au moins vous vous seriez un peu amusés tous les deux pendant ce temps.
(The Divine Comedy - Assume the Perpendicular)
Assume the Perpendicular est l'un des meilleurs morceaux de l'album, tout simplement parce qu'il est arrangé avec goût et que sa légèreté ("Jump up and down, make little funny sounds / And talk about nothing in particular") ne l'empêche pas d'être écrit avec soin et d'amener même un peu de danger avec lui au milieu de cette ambiance précieuse qui aurait pu vite tourner à vide.
Thelonius H.
oui, "pas franchement surprenant" comme tu dis, peu-être un poil plus que les précédents albums, en tout cas c'est sur que The Divine Comedy c'était mieux avant.
RépondreSupprimerSûr que bosser avec Delerm ça aide pas à la créativité... Neil Hannon c'est un peu comme Charlotte Gainsbourg, je l'aime bien mais je sais absolument pas pourquoi.
RépondreSupprimer(<--- et au fait Battles se séparent pas, c'est juste l'un deux qui se barre)
Certes mais celui qui se barre étant Tyondai Braxton (leader, chanteur...), c'est tout comme.
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