L'Été dernier j'avais prévu de vous chroniquer le premier album de Benjamin Esser, 23 ans, Anglais, Le Mod Du 21ème : polos Fred Perry, jeans retroussés, banane dressée, petit accent cockney. Et puis je ne l'ai jamais fait. Peut-être parce que je n'avais pas tant de choses que ça à dire à propos de "Braveface" ou peut-être parce qu'en tant qu'album, il a duré le temps d'un Été.
Je vous conseille cependant ce disque parce que s'il a ses défauts (une face B terriblement moins sexy et des paroles un peu trop centrées sur le spleen d'Esser), il contient un grand nombre de tubes dont le fameux Headlock qui avait révélé Esser l'année dernière. Si vous voulez en savoir davantage, ceci est une solution.
Ben Esser est un jeune homme qui a ses problèmes. Sa musique est tubesque au possible et on y sent des influences de fort bon goût (Blur en tête, mais aussi de l'électronique et du hip hop), mais il a du mal avec les gens, les transports en commun, les technologies, les filles, et sous sa crête, il a un petit cœur tout fragile, mais j'ai choisi de prendre ses paroles au second degré, comme sa musique semble le suggérer et ma chanson favorite sur son disque est Leaving Town parce que tout comme Headlock, Esser ne se laisse pas aller à de la mélancolie nunuche et préfère des "lalalala," "yeah yeah yeah," une ligne de basse énorme et un refrain qui frappe fort. Alors l'écouter geindre de la plus cool des manières qu'il se tire parce que la ville le gave, qu'il a jeté son portable à la Mer et qu'il n'en peut plus du Métro, si cela se fait à un tel rythme, je peux y passer ma journée.
Joe
idem j'adore esser, je trouve son album génial. ça fait que quelques mois que je connais et je peux dire qu'en se moment esser est mon "trip". je l'écoute constamment.
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