Les plus fatigués seront vite déçus parce qu'à aucun moment il ne s'agit d'une quelconque reprise du La La Loves You chanté par David Lovering sur le meilleur album des Pixies (le second, au cas où vous auriez des doutes), non, faux, nul, zéro. Il est question de l'un des PAPAS du Rock Steady, et cela devrait suffire à enchanter le quidam fatigué que vous êtes, déjà en proie à un cafard singulier en vue de la journée de boulot peu édifiante qui vous attend (je sais que c'est mon cas).
Certes la chanson n'est pas d'Alton, c'est bel et bien un tube des Delfonics (que vous avez aperçus dans le Jackie Brown de Quentin Tarantino) sorti en 1968 et immédiatement repris ici et là par les amateurs de bonnes mélodies, mais le vieux gars se l'était si bien appropriée qu'on aurait pu croire que les Delfonics l'avaient seulement époussetée pour la rendre mielleuse.
La version d'Alton a un goût de terre, elle sent moins le sexe qu'elle ne sonne comme une ritournelle. C'est alors l'occasion pour moi de vous conseiller, que vous fassiez ou non partie de ces gens qui regardent le reggae comme la musique du Diable, de sérieusement envisager l'acquisition d'une anthologie (au minimum) ou d'une gigapilation retraçant la carrière d'Alton Ellis, le plus pop des Jamaïcains, qui nous a quittés l'année dernière, mais qui nous laisse des tonnes de tubes en guise de testament.
Joe
La version d'Alton a un goût de terre, elle sent moins le sexe qu'elle ne sonne comme une ritournelle. C'est alors l'occasion pour moi de vous conseiller, que vous fassiez ou non partie de ces gens qui regardent le reggae comme la musique du Diable, de sérieusement envisager l'acquisition d'une anthologie (au minimum) ou d'une gigapilation retraçant la carrière d'Alton Ellis, le plus pop des Jamaïcains, qui nous a quittés l'année dernière, mais qui nous laisse des tonnes de tubes en guise de testament.
Joe
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