Le petit génie du garage rock américain et sa série de singles sortis chez Matador, tout un programme (en attendant un album... peut être en 2009 ?) de conneries hurlées par un retardé mental qui sait ce qu'il fait.
Il a une gueule d'idiot, il chante comme un idiot, mais sa musique ne se contente pas d'un simple et habituel pompage des chansons des Stooges/Dead Kennedys/Ramones/etc... Non, la production lofi juste ce qu'il faut, l'influence Deerhunter avouée (la reprise de Fluorescent Grey, terriblement jouissive sur le "YOU WRE MY GOD", me donne une raison supplémentaire de ne plus écouter Deerhunter >> Jay l'a fait, en mieux!), les claviers inattendus (You Mean nothing to me), et jamais on ne tombe dans la répétition banale de schémas garage.
Big up, Jay, t'es mon type.
Titus Andronicus - The Airing of Grievances
Cet album est le plus original des cinq dont je vais vous parler, il joint à l'énergie et à la bétise du garage rock la puissance héritée des explosions sonores de groupes comme Bright Eyes et Arcade Fire, en mode lo fi. Les chansons sont longues (antithèse du garage rock classique), le chant est parfois faux, souvent hurlé, c'est à la fois crado et étonnamment pop, et ils ont des titres amusants: (Albert Camus / No Future / Fear and Loathing in Mahwah, NJ). C'est certainement, des cinq, celui qui demande le plus d'effort parce qu'il est plus long et moins digeste au premier abord, mais il vaut le coup que l'on s'y attarde, alors ATTARDEZ VOUS Y.
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