On a tous des "feel good tracks", des chansons qui nous remontent le moral ou sont en parfaite harmonie avec nous quand tout va déjà pour le mieux. J'ai pour ma part toujours préféré les longues échappées paisibles et oniriques aux grands éclats de joie (on m'aurait sans doute déclaré flegmatique ou mélancolique à l'époque de la théorie des humeurs), et l'une des pistes qui me convient le mieux de ce point de vue est un trip électronique d'un quart d'heure, un archétype du cool sur l'un des meilleurs albums de progressive house que j'aie jamais écoutés : Banstyle/Sappys Curry d'Underworld.
"Bunny girl. Happy shopper. Bouncing ball. City sun. Think I found the real stuff." : toujours évocatrices malgré leur non-sens apparent, les paroles du groupe peuvent évoquer un voyage ensoleillé, une aventure amoureuse, ici prononcées par Karl Hyde d'une voix presque intimiste ; et les beats, pourtant aussi rythmés et dansants qu'à l'habitude, deviennent relaxants sous ces notes enveloppantes, aquatiques, hypnotiques…
Ce groupe savait presque tout faire, du tube qui martèle (Pearls Girl) ou qui fait danser (Push Upstairs), mélancolique (Dirty Epic, Skym), extatique ou sensuel (Dark & Long), toujours quelque part entre dancefloor et excentricité. Du moins sur les trois albums ("dubnobasswithmyheadman", "Second Toughest in the Infants", "Beaucoup Fish") où Underworld était un trio, le groupe était incontournable. Après ça, Underworld a connu des hauts et des bas, n'étant plus que l'ombre de lui-même malgré quelques belles surprises (comme l'EP "I'm a Big Sister, and I'm a Girl, and I'm a Princess and This Is My Horse")… Dommage mais peu importe au final, il nous reste ces trois albums (tous trois essentiels à mes oreilles), et quelques b-sides et singles de qualité pour continuer à danser, à tripper et à chercher du sens à des paroles comme "You don't even have to mind your own stuff. Bring in the marines. I've heard so many other things and it was all brown. With the suction ones."
— lamuya-zimina
Ce groupe savait presque tout faire, du tube qui martèle (Pearls Girl) ou qui fait danser (Push Upstairs), mélancolique (Dirty Epic, Skym), extatique ou sensuel (Dark & Long), toujours quelque part entre dancefloor et excentricité. Du moins sur les trois albums ("dubnobasswithmyheadman", "Second Toughest in the Infants", "Beaucoup Fish") où Underworld était un trio, le groupe était incontournable. Après ça, Underworld a connu des hauts et des bas, n'étant plus que l'ombre de lui-même malgré quelques belles surprises (comme l'EP "I'm a Big Sister, and I'm a Girl, and I'm a Princess and This Is My Horse")… Dommage mais peu importe au final, il nous reste ces trois albums (tous trois essentiels à mes oreilles), et quelques b-sides et singles de qualité pour continuer à danser, à tripper et à chercher du sens à des paroles comme "You don't even have to mind your own stuff. Bring in the marines. I've heard so many other things and it was all brown. With the suction ones."
— lamuya-zimina
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