Vous croyiez quoi ? Qu'il allait continuer à jouer dans des téléfilms allemands miniatures (jetez un œil nouveau au clip de Club Tropicana ou à celui de Last Christmas de Wham!) le rôle du bellâtre hésitant entre une blonde et une brune ?Si la "révélation" n'a eu lieu officiellement qu'en 1998 (après l'affaire des toilettes publiques), l'homosexualité de George Michael n'était plus un secret pour personne depuis bien longtemps (le début ?) et lorsque, défait du proto-boys band qui l'avait révélé, et après un premier single solo encore très marqué par le son de Wham! (le certes déjà très gay-friendly Careless Whisper), George lance VRAIMENT sa carrière solo avec l'album "Faith" et le single du même nom, plus de chichis : la caméra n'en a plus que pour George et son nouveau look de MEC (jeans serrés, perfecto BSA, torse et menton velus, santiags et lunettes d'aviateur, l'adolescent n'est plus). Adieu les idylles de pacotille et bienvenue l'affirmation de soi et tant pis si ça doit passer par une surenchère (personne ne croit une seconde à ce look, à ce jukebox, à cette guitare) qui de toute façon est obligatoire lorsque l'on veut s'imposer comme popstar durable (pensez Madonna, MJ, Gaga...).
Osez me dire que ça n'est pas une bonne chanson pour se réveiller. Et ensuite répétez plusieurs fois d'affilée Georgios Kyriacos Panayiotou, Kyriacos Panayiotou, Kyriacos Panayiotou, Kyriacos Panayiotou Kyriacos Panayiotou Kyriacos Panayiotou...
Joe Gonzalez
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