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Comme beaucoup, je n'aurais jamais daigné jeter une oreille du coté du vieux Roy, avec sa tête de quiche (une quiche sympa certes) et son Pretty Woman rendu agaçant par la grâce d'Hollywood, si le père David Lynch ne lui avait pas accordé une place de choix dans Blue Velvet.
Et je dis merci David (au passage, merci pour tout le reste aussi, d'ailleurs). Car il n'y a rien qui me fasse autant chialer que cette chanson atrocement naïve et pourtant terriblement touchante. Pas de refrain, pas de deuxième chance, on ne fait que s'enfoncer, noyé sous les violons et les choeurs. "In dreams you're mine, all of the time we're together, in dreams". Tu l'as dit bouffi. Que quelqu'un fasse écouter ça aux Drums afin qu'ils se remettent pour de bon à leur CAP pâte à sel.
Joseph Karloff
toi t'as maté la 6 hier soir
RépondreSupprimerPlutôt mourir.
RépondreSupprimery'a pas de honte à avoir...
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