Bonjour à tous! Ce matin, ce sont les japonais d'Happy End qui vous réveillent, au son de Natsu Nandesu, extrait de "Kazemachi Roman," leur deuxième album sorti en 1971. Vous les connaissez surement au travers d'un autre titre, Kaze Wo Atsumete, sur le même LP, ré-actualisé par la BO de Lost In Translation en 2003. C'est donc l'occasion de se pencher sur une autre clef de voûte de l'album. Natsu Nandesu révèle une utilisation décontractée de la guitare folk alliée à un chant (celui d'Haruomi Hosono) comme gagné par une douce paresse, qui pose et appuie sagement certaines syllabes. Le timbre de la voix est caractéristique du travail des quatre nippons, et offre un côté paisible à l'ensemble, sans toutefois tomber dans l'excès de relâchement.
On y est bien, dans ce morceau, on s'y repose comme allongé en plein air, et ce n'est ni la batterie nous berçant avec sa cymbale frôlée aux moments propices, ni la basse venant enrichir le corps du morceau de par sa sonorité posée, qui nous feront dire le contraire. Happy End développe ici une dynamique qui lui est propre, et le morceau suggère un agréable halo de sérénité. Cependant, tout méditatif et apaisant qu'il soit, Natsu Nandesu résonne également comme un titre empreint d'une certaine mélancolie, témoignant de quelque malheur qui aurait laissé une hypothétique trace dans un lointain passé. Ou alors pas du tout, rien de tout cela : il s'agirait alors simplement d'un single contemplatif comme beaucoup d'autres, sans la portée qu'on pourrait lui prêter, et l'on se serait alors laissé divaguer au gré d'accords planants et de rythmes séducteurs. Mais vous en conviendrez, le doute est permis.
Hugo
On y est bien, dans ce morceau, on s'y repose comme allongé en plein air, et ce n'est ni la batterie nous berçant avec sa cymbale frôlée aux moments propices, ni la basse venant enrichir le corps du morceau de par sa sonorité posée, qui nous feront dire le contraire. Happy End développe ici une dynamique qui lui est propre, et le morceau suggère un agréable halo de sérénité. Cependant, tout méditatif et apaisant qu'il soit, Natsu Nandesu résonne également comme un titre empreint d'une certaine mélancolie, témoignant de quelque malheur qui aurait laissé une hypothétique trace dans un lointain passé. Ou alors pas du tout, rien de tout cela : il s'agirait alors simplement d'un single contemplatif comme beaucoup d'autres, sans la portée qu'on pourrait lui prêter, et l'on se serait alors laissé divaguer au gré d'accords planants et de rythmes séducteurs. Mais vous en conviendrez, le doute est permis.
Hugo
oh que la pochette est moche, ça donne pas envie !
RépondreSupprimerTu pues Tessier, les niakoués ça craint.
RépondreSupprimerGros bisous.
djeep : venant de quelqu'un qui aime le dernier animal collective, permet moi d'émettre un rire nerveux, vraiment, quoique non, pas nerveux, juste un bon gros rire bien lourd parce que c'est juste pas possible.
RépondreSupprimerJ'ai toujours autant de mal avec le japonais, en tant que langue chantée, et c'est un peu dommage parce que sinon j'aurais pu KIFFER.
RépondreSupprimer@Joe : c'est toujours mieux que ton espingouin que je dois google translaté pour savoir ce que tu me dis batard !!! :P
RépondreSupprimerChanson parfaite. Moi je kiffe le japonais. Et là, oui, quelle découverte. Merci Hugo !
RépondreSupprimerbenjamin
A ton service mec :) !
RépondreSupprimerahh non ça vaut même pas un Brother Sport ! pfff pfff ... Hey Emilien ? tu me cherches ?
RépondreSupprimerahah, non non, je pointe juste les incohérences.
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