C'est entendu.

dimanche 26 juillet 2009

Page Blanche # -1


Je sais qu'en écrivant cet article, je m'expose au danger de passer pour un fêlé.
Lester Bangs

par Joe Gonzalez
art par Jarvis Glasses



Des dépressifs par centaines ou par millions, c'est selon...


Au cours des années, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu tout un tas de gens, des plus malins aux plus bêtes, me surprenant en pleine écoute d'un LP de Low, d'un inédit de Radiohead ou du Horses in the Sky de Thee Silver Mount Zion Orchestra and Tralala Band with Choir (vous ne le connaissez pas, celui-là ? Essayez-le avant de me juger), me lancer négligemment un naïf
C'est de la musique de dépressifs, que tu écoutes, Joe !
avant de me demander comment il était même possible que j'écoutâs tel crotin tout juste bon à satisfaire ces ados pensant à la Mort comme à une amie, et se demandant probablement à quel point j'étais moi-même empreint d'amitié pour la Faucheuse.
Ce genre de réflexion amène à se poser des questions. D'abord sur soi, du genre "Est-ce que cette personne n'a pas un peu raison ? Ne suis-je pas l'un de ces tocards trop lâches pour continuer ? Et si c'était le cas ? Comment procéder si j'en viens à vouloir faire le grand saut ? Mais en fait, ne suis-je pas tout simplement un gros gland pour avoir besoin que l'on me signifie mon propre spleen ? Merde, non, c'est pas possible, je ne vais quand même pas me faire sauter le caisson parce qu'autrui pense que je vais le faire ! Et puis d'abord, autrui ne me connaît pas aussi bien que je me connais, et autrui à tort..." et c'est à ce moment là que cet article commence. Au moment précis où l'on comprend à quel point autrui a tort. Cet article est là pour dire que j'ai raison et qu'autrui est nul, et croyez-moi quand je vous le dis, parce que c'est mon fond de commerce, alors je sais de quoi je parle.

Les chansons tristes, les paroles tordues et les chagrins (d'amour ou pas) sont le fondement de la pop music telle que je la conçois (oui car chacun a sa propre définition de ces termes, mais ceci est un autre débat, disons simplement que j'appelle "pop music" quelque chose d'adolescent et avec des accroches, ne cherchez pas plus loin). La forme n'est pas forcément composée d'accords mineurs, de voix tremblotantes, de violons ou de pochettes larmoyantes, mais le fait est que nombre de disques sont emplis de ce sentiment naturel et humain qu'est la mélancolie (à différents niveaux). Tout cela, je nage dedans depuis des années, en tant que dingue de musique, et je me suis dit "Peut-être que j'ai moins de recul que tous ces gens, moi qui écoute tous ces trucs tous les jours que Dieu fait, c'est peut-être ça." avant de me raviser : je m'étais souvenu d'un truc que j'avais lu dans un bouquin de Pascal Quignard intitulé "La Haine de la Musique" qui disait en gros que la musique était devenue omniprésente dans la société actuelle (ce qui n'est pas faux : TV, radio, net, cinéma, et même dans la rue, la musique est partout) et qui finissait par ces mots :
Le silence est devenu le vertige moderne. Son extase.
Le bouquin est intéressant, je vous conseille d'y jeter un œil, mais ça n'est pas l'objet du présent article, et revenons-en donc à nos moutons et à cette épiphanie à propos du supposé (et non avéré) manque de recul que j'aurais eu vis à vis de la musique. En réalisant cela, j'en suis arrivé à une hypothèse (attention c'est là que vous serrez les dents, prêts à me sauter au cou, que ce soit pour m'embrasser ou m'égorger) selon laquelle ce n'est pas moi (et je pourrais étendre ceci à tous les nanas et les types comme moi et qui ont déjà entendu ce genre de commentaire, mais, eh, je ne suis pas dans vos têtes, alors je me garde bien de généraliser pour une fois, et si vous vous reconnaissez dans ce qui va suivre, exprimez-le une bonne fois pour toute nom d'un chien), non ce n'est pas moi qui suis "dépressif" mais bien AUTRUI.

Cela doit vous paraître un brin hâtif comme conclusion, mais ce n'en est pas une. Ce n'est qu'une hypothèse. Cela vous semble si idiot comme idée ? L'autre jour, j'écoutais Things we lost in the fire, un album de Low qui, pour ceux qui ne seraient pas familiers de ce groupe, est très lent, très froid dans son habillage (jusqu'à la pochette) et assez empreint de la mélancolie semblant flotter dans l'air frais de Duluth, Minesotta (la ville d'origine de Bob Dylan, et si vous en croyez son Bob Dylan Blues, ça n'est pas le patelin le plus folichon des United States, croyez-moi). Je me disais qu'il était pitoyable que tant de gens mis face à un tel disque n'y vissent que tristesse ou ennui, quand les voix superposées de Mimi Parker et d'Alan Sparhawk, et leurs pop songs, certes lentes, mais diablement efficaces, ne me procuraient qu'une joie béate et satisfaite. Or, si ce genre de musique me rend heureux, et si elle n'évoque de déprime et pensées suicidaires à ces gens, n'est-ce pas eux qui vont mal ? Leur "bonheur" ne tient-il pas au bout d'une corde bien plus ciselée que celle au bout de laquelle mon humeur pend ?


(Low - In Metal)

Je vais vous dire ce qui a tendance à me déprimer, moi, c'est la musique qui passe à la radio. Attention, je ne généralise pas, et tout dépend de la station et des morceaux, mais en ce moment, je bosse comme vendeur dans un grand magasin, et toute la journée, tous les jours, la radio est allumée, et bloque sur une seule et même station, à savoir Virgin Radio (pendant un moment c'était Skyrock, ce qui est pire en termes de programmation et de fréquence de passage des "tubes"). C'est un véritable supplice auditif que d'avoir à entendre tous les jours plusieurs fois les mêmes chansons, souvent très mauvaises, répétitives et cruches, comme par exemple les derniers singles de Pink, Green Day, The Offspring ou autres nullards de la trempe de Yodelice, Cocoon, ou Olivia Ruiz. On est d'accord, le niveau est quand même largement au -dessus de celui de Skyrock (et les chansons ne passent qu'une seule fois par heure, et pas trois), mais la playlist du DJ tourne autour d'une petite trentaine de chansons, et il ne la renouvelle absolument pas de jour en jour. C'est un bourrage de crâne organisé, au milieu duquel surnagent deux ou trois titres intéressants (comme le dernier single de Phoenix, ou bien de vieux singles de Gorillaz ou Blondie), mais c'est sans fin et cela a pour conséquence directe de bousiller le peu de neurones qui peuvent survivre à une journée de vente. Là je peux entrevoir le suicide comme une lointaine solution, en effet.
En rentrant chez moi, je peux difficilement passer des nouveautés, mon cerveau refuse presque chaque tentative d'écoute, et je suis obligé de me rabattre sur quelques rares disques qui peuvent passer en toute occasion (le Sister Ray du Velvet Underground, ou de la musique instrumentale comme du John Fahey ou du Ennio Morricone) afin de ne pas me sentir trop mal : le corps ne peut être sain lorsque l'esprit ne l'est pas. Hier j'ai recouru à une astuce de longue haleine en me forçant, tout au long de la journée de travail à fredonner le riff de guitare de Sister Ray de manière à oblitérer tout son extérieur, quitte à me bousiller les méninges. Je dois avouer que cela a plutôt bien marché, en vérité. Tellement bien que la radio a fini par passer Walk on the Wild Side, de Lou.


(The Velvet Underground - Sister Ray, première moitié)

Non, vous voulez savoir ce qui me déprime le plus ? C'est d'entendre (Pas écouter, entendre. A partir d'un certain volume sonore, on n'a plus le choix) une conversation (ou devrais-je dire un monologue) aussi profondément stupide que celui qu'il m'a été donné d'entendre l'autre jour, mais laissez-moi vous présenter les faits : mon amie Bob et moi étions en visite chez l'un des disquaires du centre ville, celui qui fait surtout dans le disco, l'italo disco et tous les trucs qui finissent en "sco," et au comptoir duquel se tenait un vieux type, braillant à 20 cm du Maître des Lieux l'histoire de Charles Manson, comment il a vécu, comment il est mort, à coup de théories fumeuses quant à la légitimité et à l'opportunisme de Manson, semblant louer ce type, et estimer qu'il n'était pas responsable des meurtres de Sharon Tate et des autres, avant de changer d'opinion sans raison, dans la même phrase, pour se lancer dans une longue critique du dévoiement de l'esprit hippie par des gens comme lui et d'autres dans les années 70, pour finalement enchaîner sur les Hell's Angels (le type avait lu le bouquin écrit par l'ex leader du gang de motards), une "sacrée bande de types, qui avaient lancé la révolution, eux, et pas les hippies, et qui avaient vraiment commencé à s'énerver lorsque les hippies avaient raflé la notoriété et le crédit de la-dite rébellion, et que finalement, au concert d'Altamont, si on ralentit la vidéo, on voit que les Hell's ne sont pas responsables de la mort du type, et Jagger il était totalement à côté de la plaque. Cela dit, faut faire gaffe avec ces types, l'autre fois j'étais à un concert de motards et c'est le genre, tu t'éclates avec eux un instant, et l'instant d'après y'a un truc qui les chagrine et ils sortent leurs canifs. C'est pas des calmes, ces mecs-là, tu sais jamais avec eux..."
Ce genre de plaie est triste à voir, triste à entendre. Le vendeur de la boutique aurait rêvé de s'en débarrasser, mais ne pouvait pas débarquer un probable client, alors il se contentait de hocher la tête, son moral dégringolant au fil des minutes dans une triste scène digne d'un final du pire épisode de la filmographie de Lars Von Trier (comprendre : une scène mettant en avant la bêtise humaine à son paroxysme).

Filmer des cons, c'est une affaire sérieuse.

Ce que j'essaie de vous dire, c'est que ce que je trouve déprimant, c'est la connerie des gens, que ce soit le type dans la boutique de disques, celui qui passe tous les jours les mêmes daubes à la radio, ou celui qui croit savoir ce que je ressens en entendant la musique que j'écoute. Ce n'est pas la musique lente avec des accords mineurs qui fait l'homme, croyez-moi. Ne pensez-pas (tout de suite) que je suis ce mec qui se la joue supérieur mais plutôt que j'aimerais tout simplement que vous ne vous laissiez pas miner par l'opinion de ce genre de personnes.

Maintenant, j'aimerais bien savoir ce que vous pensez de tout ça. Et puis n'oubliez pas, la prochaine fois que quelqu'un vous dira "ouah ton disque il est trop souhissaïde," pensez à lui demander comment il va.

8 commentaires:

  1. Euh... wow. J'ai un peu du mal à te suivre et à savoir si je suis d'accord avec toi ou pas, pour le coup!

    En vrac et point par point:

    1. Oui, je conçois fort bien qu'écouter tout le temps les mêmes titres nuls à la radio ça doit être déprimant. J'ai jamais bossé dans un endroit où il y avait la radio en continu mais j'ai déjà eu envie de fuir d'un magasin à cause de la radio qui y passait, donc j'imagine fort bien ton calvaire et je compatis parfaitement!

    2. Est-ce que, quand les autres trouvent ta musique déprimante, ce sont eux qui sont déprimés... Là par contre, je ne vois pas vraiment ce qui te fait croire ça, ça ne me convainc pas. Ça ne pourrait pas être plutôt parce que (par exemple) ces gens ont l'habitude de n'écouter que des chansons gaies, et ce, superficiellement? Peut-être que du coup, par contraste, ta musique plus sombre leur paraît déprimante. De la même manière qu'un paysage nocturne au clair de lune peut avoir l'air lugubre à quelqu'un qui n'aime que le soleil qui tape et se couche tôt, ou très beau à quelqu'un qui aime la nuit. Je sais pas.

    3. C'est clairement aussi une question de sensibilité — je me rappelle d'une anecdote que j'avais lue sur un forum: Un type écoute "One Foot in the Grave" de Beck. Une fille lui fait remarquer que c'est de la musique pour "cowboys dépressifs". Du coup le type change et met The Faint, et la fille préfère. — Ça m'a marqué parce que pour moi, The Faint, c'EST de la musique de dépressif à fond (même si c'est dansant), alors que Beck pas du tout!

    4. Il y a des disques que j'ai et que j'aime, mais que je n'écoute que peu parce qu'ils sont déprimants. Je pense un peu à Portishead, peut-être un peu à Godspeed You! Black Emperor, à QueenAdreena (même si c'est plus torturé que déprimant) et surtout dernièrement à "The Failure" de B. Dolan, un album de hip-hop/spoken word sur le dernier homme sur terre. Un album puissant, mais à se tirer une balle. J'arrête pas de changer sa note sur RYM parce que, quand je l'écoute, je trouve ça excellent mais à la limite ça ne me plaît pas d'aimer ça. — et aussi, dans un autre genre, la chanson 'Jumpers' de Sleater-Kinney est redoutable, je l'adore mais elle me fait carrément peur vu à quel point elle donne envie de sauter dans le vide! (Alors que je n'en ai pas du tout envie sinon.)

    Sinon, moi aussi j'écoute de la musique que les gens trouvent déprimante sans que j'aie cette impression, par exemple "Soliloquy for Lilith" de Nurse With Wound... mais je ne sais pas à quel point c'est courant, vu que j'écoute la plupart de ma musique au casque.

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  2. Je réponds à tes points, Lamuya :

    2. Effectivement, c'est une possibilité, forte possibilité que tous ces gens ne soient que des auditeurs superficiels, mais malgré tout, crois-tu que parmi eux, il n'y ait pas de contre exemple ?

    3. Intéressante anecdote qui traduit bien le problème de la sensibilité. Cependant, il existe des standards à ce que l'on peut convenir d'appeler une musique "déprimante" : accords mineurs, lenteur du tempo, etc...

    4. Effectivement, ce genre de disque existe, et j'en ai moi même quelques uns en tête. Cependant, je pensais plutôt à des choses moins profondément et objectivement démoralisantes, moins centrées sur des sujets terribles. En effet, à côté de ce disque de B. Dolan, dont tu parles, je pense qu'OK Computer, de Radiohead, doit être considéré comme de la musique festive, non ?

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  3. 2. Bien sûr, il doit y en avoir plein! J'ai mis deux explications possibles (2. et 3.) mais il doit y en avoir d'autres. La tienne notamment, si je l'ai bien comprise: s'ils sont déjà un peu tristes, une musique un peu sombre peut faire "caisse de résonance" et les rendre encore plus tristes..?

    3. Oui, c'est sûr. Je pense qu'en l'occurence, ça venait du fait que les deux musiques en question sont un mélange de "triste" et de "pas triste" — le Beck a bien des tempo lents et un fort côté blues, mais à côté de ça, la voix de Beck a un côté familier et sympathique, il y a un côté cool, voire un certain humour, etc. The Faint, c'est tout à fait dansant dans les singles, par contre les paroles et les mélodies sont déprimants/sombres à mourir, quant à la voix, elle est très froide (ce qui ajoute à la déprime, mais si on ne fait pas gaffe, on peut juste la trouver neutre).

    4. Tout à fait!

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  4. Alors c'est un formidable débat auquel je me suis senti confronté des années, ayant avec le recul passé une partie de ma vie musicale à chercher des equivalents à Radiohead et Jeff Buckley que j'ai bcp trop longtemps considéré comme des artistes inégalables.
    La contradiction dans tout ça étant: malgré la relative mélancolie de ces musiques, je les trouvait paradoxalement comme étant les plus exaltantes qui puissent exister.
    Alors j'ai cherché à pousser ma recherche sur ces critères en y ajoutant l'emotion et le denuement, d'ou la découverte progressive de Bright Eyes, voir Xiu Xiu ou encore Elliott Smith et Jason Molina, qui bon il faut l'avouer, n'ont pas fait leur fond de commerce sur la gaudriole
    Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que cette musique, comme certains travaux de Constellation ou encore Low, dans des registres musicaux différents, ont touché chez moi des emotions uniques, qui me procurent l'opposé de ce à quoi elle sont à priori rattachées.

    C'est pour moi tout le noeud du problème. Après tout, un courant musical comme le Blues n'est il pas basé sur l'expression pure vocale et instrumentale des sentiments, mélancolie et tristesse par exemple? Pour moi tout ceci se rapporte bien plus à l'envie d'exprimer un état, et tout le désir de vivre malgré tout et de surmonter des épreuves et c'est pour ça que j'ai plus envie de danser/chanter que de me lamenter misérablement sur le sort de leur auteur.

    Celà dit un autre critère est à prendre en compte: le contexte de l'ecoute, car ces musiques demandent un investissement personnel et emotionnel souvent bien superieur à la moyenne, et la plupart des gens ne peuvent pas supporter le fait de partager une telle intensité lors d'une écoute collective. On peut donc se demander si tout ceci n'est pas avant tout relié aux fonctions et attentes de la musique sur différentes personnalités.
    Je me demande par exemple quel autre role le ragga dance hall peut remplir que de se tremousser sur une piste de danse.

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  5. J'aime beaucoup ce que tu dis à la fin de ton avant dernier paragraphe, Orian, concernant le fait que la réaction à l'origine de l'article peut éventuellement provenir d'une morgue un brin orgueilleuse de celui ou celle qui ne peut voir en ce genre de musique autre chose qu'une sorte d'expérience personnelle, et pas à partager en groupe.

    Cela dit, je minimise un peu tout cela en ajoutant que dans la majorité des occasions auxquelles j'ai pu entendre cette phrase, j'étais seul à écouter la-dite musique. La personne ne faisait que passer.

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  6. Moi je dis que t'as sans doute pas tort.

    Les gens sont souvent étonnés de voir que les personnes qui ont le plus souffert sont le plus ouvertement gaies et apparemment superficielles. Ça les choque. Alors qu'il n'y a rien de plus naturel. Les gens qui ont vécu des choses horribles se doivent d'être légers, pour ne pas sombrer, comment faire autrement?

    C'est pas ceux qui rient le plus qui se suicideront en dernier. C'est même souvent l'inverse. Le type se jette sous le train, occasionnant un "incident de personne" qui fout tout le monde à la bourre et qui sert de prétexte à la SCNF pour ne pas rembourser les billets, et après tout le monde chiale : "Pourtant il avait l'air heureux".

    Il avait l'air ouais, mais pas la chanson...

    Les gens qui n'écoutent que des chansons gaies trépanantes et qui ont le poil qui se hérisse en écoutant des chansons tristes c'est peut-être qu'ils se cachent une souffrance dépressive rentrée. Faut pas les blâmer pour autant...

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  7. Tu as totalement saisi le sens de mon hypothèse !

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  8. Il n'y a rien à dire ou à ajouter... mais tout à ressentir.
    Spleen ? mélancolie ? Extase ? à l'écoute de Low ? Je n'en sais trop rien.
    "Things we lost..." me semble doux et réconfortant.
    "Burry the Hatchet" aussi dépouillé et élégant que la dernière trilogie de Lars : tout en subtilité entre sophistication savante et artisanat à partir de matériaux pauvres judicieusement assemblés.

    Merci en tous les cas pour les quelques références d'îles aux trésors perdues dans les contrecourants des mers de...

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