C'est entendu.

jeudi 29 décembre 2011

[Réveille-Matin] Blondie = Debbie Harry

Une fois n'est pas coutume, je vais moins vous parler de musique que d'une femme, sans aucune métaphore. Vous qui n'étiez pas nés en 80, ne vous êtes-vous jamais demandé ce que Blondie avait bien pu sortir d'autre que les inévitables Heart of Glass et Hanging on the Telephone ? Je sais bien qu'en fouillant un peu, n'importe qui peut tomber sur les autres disques du groupe mais je crois savoir pourquoi en dehors de ces deux singles (extraits du même album, "Parallel Lines", 1978), personne ou presque ne ressassait les parutions discographique de Blondie. Vous me direz "ils n'ont rien sorti d'aussi bon, voilà tout", et ça n'est pas tout à fait ce que je pense. Si l'on considère la carrière du groupe sans tenir compte de ce qu'ils ont bien pu faire après 1982 (je vous déconseille en tout cas d'y jeter une oreille, ça n'est tout simplement pas ragoûtant), il y a tout de même eu deux LPs consécutifs à "Parallel Lines" qui, s'ils n'ont jamais vraiment conquis le public ou les critiques, ne sont pas pour autant dépourvus de qualité. Alors pourquoi n'en parle-t-on pas ?


(Mise en bouche pour la suite de l'article : cette robe !)

Je n'en sais rien. Je vous ai fait croire que j'avais une théorie mais c'est faux. Je m'en fiche en fait. Peut-être même que les deux disques en question ont convaincu à leur sortie, je n'ai pas vérifié et je suis trop jeune pour en avoir le cœur net. Non, en fait, si je suis déçu qu'aujourd'hui, on ne parle pas suffisamment du Blondie d'alors, c'est parce que c'est autant d'occasions manquées de visionner des photos ou des vidéos live du groupe, et donc de voir Deborah Harry telle qu'elle était alors, une déesse pop. Une toute petite femme dont la taille et le joli visage ne suffisaient pas à lui donner l'air vulnérable. Une popstar dont la vulgarité souvent affichée n'avait rien de la parade aseptisée qui prévaut depuis des années. Une belle blonde aux petits seins qui n'avait pas besoin de tatouages, de piercings ou de photoshop pour faire dresser la vertu de ses admirateurs. Dire qu'elle était née en 45. Elle avait 33 ans lorsque Heart of Glass a connu le succès. Si Rihanna vous fait autant rêver que Debbie Harry lorsqu'elle aura 33 balais, passez-moi un coup de fil en PCV, c'est moi qui régale !


(Eat to the Beat, extraite de l'album du même nom)

Il y a encore quelques années, j'avais reçu une dose quasi équivalente à ce que devait représenter l'exposition à Debbie. C'était à un concert de Metric, ce groupe de powerpop pas si bon que ça, mais dont certaines chansons n'étaient tout de même pas mal, qui avait joué dans un film d'Assayas, et dont la chanteuse, Emily Haines, avait un peu de ce charme de blonde pas vraiment effarouchée, pas vraiment regardante sur l'exposition de sa petite culotte sur scène. C'était SYM-PA. Pourtant, j'aurais vraiment aimé voir Deborah lorsqu'elle avait la pèche et un fion de gazelle. Cette fille, avec sa voix et son visage, aurait connu un succès retentissant dans les années 60 en chantant sur des disques de country-&-western mais elle aurait alors porté un stetson et des bottes. Dieu soit loué, elle a connu le succès à l'ère du disco. La musique de Blondie, même après "Parallel Lines", elle était OK pendant un temps. Mais j'avoue à la barre, guilty as charged de n'en avoir jamais fait grand cas. Tout ce qui m'a toujours intéressé chez ce groupe est exposé sur les images qui illustrent cet article. Je ne suis pas coutumier de m'énamourer pour des popstars. J'aurais même du mal à vous citer mon top 5 des filles du cinoche, de la musique ou de la télé qui éveillent mes fantasmes. Un mec ou deux viendraient sans doute s'y glisser par défaut. Toujours est-il que Debbie Harry, tout comme Caroline Polachek (ça en fait deux), est une indétrônable, une indécrottable squatteuse de mon top "three thumbs up" et que son avatar trentenaire fera encore longtemps rêver l'ado lubrique qui m'habite.


Joe Gonzalez

13 commentaires:

  1. Oh bordel !
    Encore.
    En réaction à la première photo.
    Debbie Harry, c'était pas une petite minette, c'est pour ça qu'elle savait ce que c'est qu'être sexy (par opposition à avoir l'air d'une grosse salope).
    Le premier album de Blondie, très loin du disco, est formidable. Il savait composé ce salaud ce Chris Stein.
    Question de génération, ma Debbie Harry à moi, ça aura été une autre trentenaire à petits seins et minijupes, Shirley Manson. Dont l'idole fut/est, Debbie Harry.

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  2. Elle était chaude putain!!

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  3. Oui enfin, à ma connaissance, son potentiel érectile n'a jamais été aussi pleinement exploité que dans les scènes SM de Videodrome !

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  4. Ah c'est rigolo parce que viens de le remater sur youtube et j'avais le souvenir que ça allait un peu plus loin tout de même (le téton, pour être précis). Je vais voir s'il n'y a pas eu de version censurée. Je cause tout seul et ça n'a plus rien à voir avec le sujet, là.

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  5. Elle me cause directement au chibre à moi aussi !

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  6. Dans le clip de "Heart of glass" c'est quelque chose aussi...

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  7. On devrait fait un top 2011 des comzeurs ! Stavros number one pour l'ensemble de son oeuvre !

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  8. Plein d'actrices pornos essayent de lui ressembler.

    In vain.

    :(

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  9. Gary Valentine aussi savait composer:
    http://www.youtube.com/watch?v=jUXQskHdoaI

    par contre Metric Powerpop???

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  10. "caroline polachek" >> ah la la, bien vu.

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