Vous voulez une histoire avec des citrouilles qui fout les boules, dans tous les sens du terme ? En voici une, inspirée de faits réels, une version moderne du Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde.
Billy est un musicien appliqué, fils de musicien appliqué, qui se passionne dès son plus jeune âge pour la musique. Il démontre rapidement, en plus d'un vrai talent de guitariste, un sens de la composition qui lui permet d'aborder tout un tas de styles différents avec son groupe d'amis.
Mais voilà, Billy vit dans l'ombre d'un autre songwriter plus charismatique, Kurt. Aussi, un soir d'angoisse, il concocte un étrange breuvage censé développer sa capacité à susciter l'admiration pour revenir sur le devant de la scène. La mort prématurée du rival, cumulée aux effets de la potion, lui permettent de flirter avec le succès mondial ; mais déjà, les premiers effets secondaires attaquent son cuir chevelu, l'obligeant à raser son crâne intégralement.
Le succès demeure quelques temps mais s'estompe petit à petit, tout comme les talents initiaux de Billy, qui a de plus en plus de mal à contrôler B0lly, son double maléfique. Ce dernier fait disparaître un à un chacun des membres du groupe de Billy, jusqu'à l'implosion de la bande. B0lly devient alors le seul maître de l'enveloppe charnelle de Billy.
La suite est aussi consternante que vraie : un supergroupe supernul, une apparition dans un match de catch, des lectures de poèmes niveau maternelle, des performances karaoke en live, le grand amour avec Jessica Simpson, et finalement la récupération de la franchise Smashing Pumpkins pour attraper les quelques gogos qui n'ont pas tout suivi.
Le dernier projet de B0lly, "Teargarden by Kaleidyscope", ne se télécharge pas : il s'attrape. Il est à la musique ce que le Sida est à l'amour ; on croit qu'on va passer un bon moment, et on se retrouve maudit à vie. Vous pensez peut-être que j'exagère, vous allez vouloir télécharger ces chansons offertes par B0lly pour vérifier, parce que bon, ça ne peut pas être si mauvais : ne le faites pas. NE LE FAITES PAS. Je vous en conjure.
Je vous résume le premier EP issu de ce projet en une phrase : de la même manière que Phil Collins est un excellent batteur, Billy Corgan est un excellent guitariste. Attendez... Phil Collins... Tiens tiens, faudra que je regarde s'il avait des cheveux au début de Genesis.
Joseph Karloff
PS : le rédac' chef m'oblige à vous fournir un lien pour écouter l'album... (je le précise pour que vous vous rappeliez bien que c'est Joe le responsable, pas moi)
lol @ b0lly
RépondreSupprimerNavré mais j'ai une question sans aucun rapport avec l'article: on pense quoi de l'album "post-rock" de yann tiersen sortit il y a peu (Dust Lane) chez C'est entendu ? (Pour info il est écoutable sur deezer)
RépondreSupprimerJ'ai écouté que des bribes mais je trouve les choeurs très moches, on dirait la BO des Visiteurs.
RépondreSupprimerLe Tiersen est très bien surtout si on aime Matt Elliott !!
RépondreSupprimerPour moi ce Tiersen est une vraie réussite, il n'invente rien mais il renouvelle son style et il le fait très bien !
RépondreSupprimerle joker en jupe annonce déjà la couleur sur le site : ça va être moche et douloureux
RépondreSupprimeren plus il a mué Billy ou c'est plus lui qui chante ?
affreux affreux