C'est entendu.

vendredi 19 juin 2009

[Viteuf] Encore un mot sur Karin Dreijer

... et peut-être pas le dernier mot de l'année à ce sujet, d'ailleurs ! En effet, vous risquez de réentendre parler de Fever Ray. Probablement vers le mois de Décembre, à l'heure des tops de fin d'année, vu que le premier album solo de Karin part favori dans la course au titre, de ce côté-ci du web.


Ces derniers jours, la suédoise anglophone sort le troisième single issu de son album, Triangle Walks, dont voici le clip :



Ce single est d'ailleurs accompagné d'un remix, signé Rex the Dog, que vous pouvez écouter ici-même :

4 commentaires:

  1. J'ai écouté ce morceau. Je suis non seulement choqué de l'aspect tout à fait quelconque de ce morceau, qui est super vide et nul en fait, avec une instrumentation qui me donne des boutons (les synthés façon china girl, non, ça suffit là) et la voix qui me crispe de manière insensée - ça à la rigueur, c'est normal. Mais surtout, je suis surpris que tu aimes joe. Parce que, bon, je t'aurais plutôt vu dire sur ce morceau et cet album un truc du genre : "Au secours le revival 80's pseudo-dark qui réutilise les synthés de films policiers hong kongais". Ce qui est mon avis sur le sujet.

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  2. Il devient beaucoup plus évident de m'envisager aimer ce morceau et cet album lorsque l'on sait que je suis un fanatique inconditionnel du Blade Runner de Ridley Scotty, et de sa bande originale signée Vangelis, qui a tourné des centaines de fois chez moi.
    Par ailleurs, ce qui me plait chez Fever Ray, notamment sur un morceau comme I'm not done (peut-être ma chanson favorite cette année), c'est que Karin chante avec ses tripes, tout comme Dan Boeckner (Handsome Furs), Peaches ou Emily Haines (Metric), et contrairement à des gens comme Seb Schuller, Au Revoir Simone ou Pains of being pure at heart. C'est ça qui me plait : que l'artiste puisse croire en sa musique, en sa chanson, et pousse son art dans ses retranchements.

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  3. Emilien résume parfaitement ce que je pense.
    Et c'est pas leur art qu'ils poussent dans leurs retranchements, mais leur voix, et je pense que la raison c'est simplement qu'ils n'ont jamais pris de vrais cours de chants, et donc qu'ils savent pas gérer leur voix. Ca peut donner l'impression que c'est authentique, que ca vient des tripes, mais y'a d'autres artistes qui n'ont pas besoin de se casser la gorge pour sortir ce qu'ils ont en eux. Ceci dit, dans certains cas, c'est franchement cool, parce qu'on peut s'identifier, chanter avec eux, en se cassant la voix au mêmes moments etc.

    Mais oui, Joe, avec cette chanson, tu me décois vachement. Le flic de Beverly Hills quoi...

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